Les salariés du Quotidien lancent une pétition pour tenter de conserver leur emploi. La direction du journal qui est en redressement judiciaire depuis le 1er juillet a en effet prévu la suppression de 30 postes sur 70, dont 26 au sein même de la rédaction.
•
Il y a une semaine, les élus SNJ et Solidaires appelaient les salariés du journal Le Quotidien à un débrayage après avoir découvert les grandes lignes du plan de suppression d’emplois prévu par la direction.
Un plan qui prévoit la suppression de 40% des effectifs, soit 30 postes sur 70, dont la majorité au sein même de la rédaction (26), ainsi que la fermeture de deux agences sur trois. Pour les représentants du personnel, il s’agit d’un "plan désastreux". Si les négociations se poursuivent en coulisses, les salariés ont décidé parallèlement de sensibiliser la population réunionnaise sur leur sort.
C’est ainsi qu’une pétition a été lancée ce week-end. "On a décidé de mobiliser l’opinion publique au travers d’une pétition qu’on fait signer sur internet et qu’on a commencé à faire signer dimanche sur les marchés, et au Chaudron notamment, explique Vincent Couet-Lannes, journaliste au Quotidien. On a recueilli plus de 200 signatures au marché du Chaudron et sur internet, la pétition a bien pris, on en est déjà à pas moins de 800 aujourd’hui, depuis qu’elle a été lancé samedi matin".
Edouard Marchal, lui aussi journaliste au Quotidien et membre du SNJ, parle d’un plan "inacceptable". Et pour cause, comme les salariés l’expliquent dans leur pétition, si celui-ci était validé en l’état, la rédaction serait amputée de moitié. "Comment imaginer une seule seconde une couverture de l’information exhaustive, spécialisée et approfondie ?", lance ainsi les journalistes du Quotidien.
Pour Edouard Marchal, "ce plan mérite d’être corrigé en profondeur pour assurer un avenir au Quotidien". Et le journal peut déjà compter sur de nombreux soutiens, et notamment d’hommes et de femmes politiques à l’instar d’Huguette Bello.
"La lutte est en marche !", lancent les journalistes du Quotidien sur leur page Facebook.
Un plan qui prévoit la suppression de 40% des effectifs, soit 30 postes sur 70, dont la majorité au sein même de la rédaction (26), ainsi que la fermeture de deux agences sur trois. Pour les représentants du personnel, il s’agit d’un "plan désastreux". Si les négociations se poursuivent en coulisses, les salariés ont décidé parallèlement de sensibiliser la population réunionnaise sur leur sort.
"Un plan inacceptable"
C’est ainsi qu’une pétition a été lancée ce week-end. "On a décidé de mobiliser l’opinion publique au travers d’une pétition qu’on fait signer sur internet et qu’on a commencé à faire signer dimanche sur les marchés, et au Chaudron notamment, explique Vincent Couet-Lannes, journaliste au Quotidien. On a recueilli plus de 200 signatures au marché du Chaudron et sur internet, la pétition a bien pris, on en est déjà à pas moins de 800 aujourd’hui, depuis qu’elle a été lancé samedi matin".
Edouard Marchal, lui aussi journaliste au Quotidien et membre du SNJ, parle d’un plan "inacceptable". Et pour cause, comme les salariés l’expliquent dans leur pétition, si celui-ci était validé en l’état, la rédaction serait amputée de moitié. "Comment imaginer une seule seconde une couverture de l’information exhaustive, spécialisée et approfondie ?", lance ainsi les journalistes du Quotidien.
Pour Edouard Marchal, "ce plan mérite d’être corrigé en profondeur pour assurer un avenir au Quotidien". Et le journal peut déjà compter sur de nombreux soutiens, et notamment d’hommes et de femmes politiques à l’instar d’Huguette Bello.
"Il est "immensément préjudiciable à la démocratie, à la qualité de l’information et au droit à l’information : la diminution de 40% des effectifs, (…) de l’un des plus anciens organes de presse réunionnais, Le Quotidien".
"La lutte est en marche !", lancent les journalistes du Quotidien sur leur page Facebook.