Les planteurs déterminés perturbent la circulation à Saint-Denis

Les négociations ont débuté entre planteurs et Tereos, sous la houlette du représentant de l'Etat. Les deux parties vont tenter de rapprocher leurs positions. Les planteurs réclament 6 €, le groupe sucrier propose 1,40 € d'augmentation du prix de la tonne de canne.


La circulation est possible sur le Barachois ce mardi en début d'après-midi. Les manifestants mettent beaucoup d'espoir dans la négociation qui a débuté entre les représentants des sucreries et les syndicats de planteurs. 
Les planteurs ont depuis un mois présenté la principale revendication : l'augmentation de 6€ du prix de référence pour chaque tonne de canne livrée à l'usine.
 
Quels sont les moyens de pression des planteurs ?
 
La campagne sucrière n’ayant pas débuté, les planteurs ne disposent pas de l’arme du blocage de l’approvisionnement en canne de la sucrerie. Lorsque l’usine commence  à broyer les cannes, elle tourne 24h sur 24h jusqu’à la fin de la campagne pour produire du sucre, de la mélasse et la bagasse indispensable à la production de l’énergie des centrales électriques adossées aux sucreries. Toute interruption se traduit par des pertes pour l’usinier.
 
La seule arme disponible est d’organiser des opérations escargots, et des barrages filtrants. Une situation qui pénalise les automobilistes, mais surtout les professionnels de la route qui ne peuvent pas faire autrement que de patienter dans les embouteillages.
Ce mardi, l’opération escargot dans le Sud a été suivie de deux barrages filtrants sur la quatre voies au niveau du pont de la Rivière Saint-Etienne à Saint-Louis.

Ce mardi après-midi, le Barachois a été ouvert à la circulation, mais les planteurs ont perturbé la circulation en plusieurs endroits du boulevard Sud


En fin de journée les manifestants au volant de leurs tracteurs ont parcouru la rue de Paris pour se rendre devant la mairie, rendant impossible la circulation dans le secteur.
 

Les manifestants rue de la Victoire à Saint-Denis



Le point à la mi-jounée avec Henry-Claude Elma et Daniel Fontaine devant la préfecture.
 

©reunion


A 19h00 aucune information n'a filtré de la négociation toujours en cours.