Entre mars et mai de cette année, en trois mois, plus de 3,5 tonnes de drogue ont été saisies dans le sud de l’océan Indien. Ces saisies ont été réalisées par les unités navales des FAZSOI basées à La Réunion et dans le cadre d’opérations de lutte contre le narcotrafic.
Héroïne et métamphétamine
Au total, 3,334 tonnes d’héroïne et 242 kg de métamphétamine ont ainsi été saisis par les unités stationnées à La Réunion en seulement quelques mois, annonce dans un communiqué, ce lundi 5 juin, la préfecture de La Réunion. La drogue saisie n’est pas encore coupée ni conditionnée au détail.
Très au large de La Réunion
Ces saisies ont été opérées à "une distance très significative des territoires français de l’océan Indien et aucun élément n’a permis d’établir qu’ils aient pu en être la destination finale", précise la préfecture. Elle souligne que "ces saisies portent sur un flux « de gros » qui débute son voyage vers les lieux de revente".
Une menace sérieuse de déstabilisation
La préfecture de La Réunion souligne que "le trafic de stupéfiants en provenance notamment du nord de l’océan Indien affecte non seulement les grands bassins de consommation tels que l’Europe, mais représente aussi une menace sérieuse de déstabilisation pour les pays riverains de l’océan Indien".
La drogue est transportée essentiellement par voie maritime, sur des bateaux. En mer, les moyens maritimes des FAZSOI sont mobilisés pour lutter contre ce transport de drogues. Ils opèrent des contrôles des navires suspects.
Lutter contre le narcotrafic
Depuis le début de l’année, les contrôles ont été nombreux et ces résultats sont qualifiés de "spectaculaires" par les autorités. "Ils démontrent l’engagement de la France à œuvrer en coalition pour la stabilisation de la région en luttant contre ces trafics dans le strict respect de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer", souligne la préfecture de La Réunion.
Les forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) représentent plus de 1 700 militaires pour assurer la défense du territoire et garantir le respect des lois et règlements dans les espaces maritimes dans le cadre de l’action de l’État en mer.