Depuis Noël, il est de plus en plus difficile de trouver des letchis à moins de 5 euros le kilo. La saison a commencé tôt cette année et les étals sont désormais de moins en moins fournis. D’ici 15 jours, la saison sera bel et bien finie.
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La rareté fait la cherté, les prix des letchis flambent donc. Au Petit Marché de Saint-Denis, le fruit rouge s’affichait à 8 euros du kilo, un prix très élevé pour la période. Il faut dire que les letchis se font désormais rares. Les vendeurs espèrent tout de même en écouler jusqu’au 15 ou 20 janvier prochain.
Reportage d’Aurélie Constant et Thomas Lemoullec.
C’est dans le Sud, dans les régions de Langevin et des bords de rivières que l’on en trouvera encore jusqu’à la mi-janvier. L’ensoleillement y est moins important et les letchis plus tardifs par conséquent.
Mûrs au 20 novembre, piqués vers le 5 décembre, les letchis n’étaient déjà plus bons pour Noël. Pour lui, la perte s’élève à près de 20 tonnes.
Reportage de Patrick Smith et Jacques Payet.
Sur ses 4 hectares de verger, il ne pourra pas non plus ramasser chacun des fruits abîmés afin d’éviter que les larves des mouches des fruits ne parviennent à maturité. La lutte est impossible, selon le producteur.
Reportage d’Aurélie Constant et Thomas Lemoullec.
La saison touche à sa fin
Pour Eric Lucas, responsable du département diversification végétale de la Chambre d’agriculture de La Réunion, les fortes températures du dernier trimestre 2019 ont accentué la précocité de la saison des letchis. Une saison qui se termine donc un peu plus tôt que les années précédentes.C’est dans le Sud, dans les régions de Langevin et des bords de rivières que l’on en trouvera encore jusqu’à la mi-janvier. L’ensoleillement y est moins important et les letchis plus tardifs par conséquent.
La mouche des fruits a sévi
Si la saison a été bonne, dans certains vergers, comme celui d’Alfred Brede à la Ligne des Bambous à Saint-Pierre, les trois quart de la production ont été anéanti par la mouche des fruits.Mûrs au 20 novembre, piqués vers le 5 décembre, les letchis n’étaient déjà plus bons pour Noël. Pour lui, la perte s’élève à près de 20 tonnes.
Reportage de Patrick Smith et Jacques Payet.
Sur ses 4 hectares de verger, il ne pourra pas non plus ramasser chacun des fruits abîmés afin d’éviter que les larves des mouches des fruits ne parviennent à maturité. La lutte est impossible, selon le producteur.