Le personnel du centre de détention de la Plaine-des-Galets au Port est en grève depuis 6h, ce lundi 7 janvier 2019. Une quarantaine de salariés ont répondu à l'appel de l'UFAP-UNSa et SPS. Ils réclament le paiement des heures supplémentaires effectuées pendant le blocage des Gilets Jaunes.
Le centre de détention du Port est partiellement bloqué, depuis 6h ce matin du lundi 7 janvier 2019, par une quarantaine de surveillants qui ont répondu à l'appel à la grève de l'UFAP-UNSa justice et du SPS.
Les grévistes réclament le paiement des heures supplémentaires qu'ils ont effectué, à la demande de la direction, entre le 17 novembre et le 2 décembre 2018, lors du mouvement des Gilets Jaunes.
Stéphane Sincère, secrétaire local de l'UFAP-UNSa, précise : "Fin novembre 2018 la direction s'était engagée, au paiement des heures supplémentaires effectuées pour nécessité de service. Aujourd'hui, elle tente d'y renoncer. Désormais, il est question de forfait de 110 euros sans plus de précision et de la prise en compte partielle des nuits d'astreinte. Nous sommes clairement loin des SMS et mail, que nous avons gardés, lors des échanges de fin novembre".
Pascal Fougeroux, secrétaire local du SPS, syndicat des personnels non-gradés, s'associe aux griefs soulevés : "Nous avons des collègues qui ont travaillé pendant 72 heures d'affilée, d'autres 160 heures pour faire tourner la prison. Aujourd'hui, selon la hiérarchie, la direction de la Mission Outre-mer pénitentiaire serait revenue sur ses engagements concernant le paiement des heures supplémentaires. La situation étant confuse, nous débrayons pour obtenir des éclaircissements dans la journée".
La direction du centre de détention sera en audioconférence avec l'autorité de tutelle à Paris vers 15 h. À l'issue de ce rendez-vous, les responsables syndicaux pourront se prononcer sur la suite à donner à cette action.
Les grévistes réclament le paiement des heures supplémentaires qu'ils ont effectué, à la demande de la direction, entre le 17 novembre et le 2 décembre 2018, lors du mouvement des Gilets Jaunes.
"Paiement des heures supplémentaires"
Stéphane Sincère, secrétaire local de l'UFAP-UNSa, précise : "Fin novembre 2018 la direction s'était engagée, au paiement des heures supplémentaires effectuées pour nécessité de service. Aujourd'hui, elle tente d'y renoncer. Désormais, il est question de forfait de 110 euros sans plus de précision et de la prise en compte partielle des nuits d'astreinte. Nous sommes clairement loin des SMS et mail, que nous avons gardés, lors des échanges de fin novembre".
"72 heures, voir 160 heures d'affilée"
Pascal Fougeroux, secrétaire local du SPS, syndicat des personnels non-gradés, s'associe aux griefs soulevés : "Nous avons des collègues qui ont travaillé pendant 72 heures d'affilée, d'autres 160 heures pour faire tourner la prison. Aujourd'hui, selon la hiérarchie, la direction de la Mission Outre-mer pénitentiaire serait revenue sur ses engagements concernant le paiement des heures supplémentaires. La situation étant confuse, nous débrayons pour obtenir des éclaircissements dans la journée".
La direction du centre de détention sera en audioconférence avec l'autorité de tutelle à Paris vers 15 h. À l'issue de ce rendez-vous, les responsables syndicaux pourront se prononcer sur la suite à donner à cette action.