Les proches des deux jeunes Saint-Paulois retrouvés sans vie au fond de la darse du Port réclament la sécurisation du site afin d’éviter d’autres accidents tragiques. Un drame similaire était survenu en janvier dernier.
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Lundi, les corps de Noémy, 17 ans, et de son camarade Méderrick, 21 ans, ont été retrouvés dans un véhicule immergé dans la darse du Port. Ce drame qui endeuille deux familles du quartier de Bois-de-Nèfles Saint-Paul n’est pas sans rappeler celui qui a eu lieu à la fin du mois de janvier dernier. Trois personnes avaient, elles aussi, trouvé la mort après que leur voiture soit tombée dans le bassin.
Pour les proches de Noémy et de Méderrick, la question de la sécurité aux abords des quais doit être posée. " Il faut qu’ils sécurisent ça une bonne fois pour toute pour qu’il n’y ait pas d’autres personnes qui tombent à l’eau ", déclaraient en pleurs la mère de Noémy à Réunion La 1ère, ce lundi.
Les précisions de Thierry Chapuis.
Pour le maire du Port, Olivier Hoarau, l'accès n'est "pas suffisamment sécurisé aux riverains". Il rapelle que la zone est sous la responsabilité du Grand Port Maritime de La Réunion. Il condamne les propos de ceux qui instrumentaliseraient le sujet à des fins politiques. Il l'a dit sur le plateau du journal télévisé de Réunion la 1ère.
Un groupe Facebook a aussi été créé le jour-même de la double découverte macabre pour réclamer "la sécurisation de la Darse du Port". Une page qui rassemble pour l’instant plus de 2 000 internautes.
Pour autant, du côté du Grand Port Maritime, on n’envisage pas pour l’instant de prendre de nouvelles mesures. La circulation n’est pas interdite dans le secteur où le drame a eu lieu et poser des glissières de sécurité poserait problème pour toutes les actions de manutention.
"Les plots en béton qui se situent à proximité sont là pour sécuriser les dockers lorsqu’ils sont amenés à débarquer les bateaux. Ce ne sont pas des dispositifs de sécurité au sens routier du terme", explique Eric Legrigeois, président du directoire du Grand Port Maritime de La Réunion.
"Interdire ne nous parait pas une bonne hypothèse dans ce secteur-là. Il y a des secteurs qui sont interdits parce que c’est ce qu’on appelle des installations portuaires soumises à un code de sûreté portuaire, poursuit notre interlocuteur. Ce n’est pas le cas pour la plupart du Port Ouest et je pense que ça ne serait pas compris des riverains que les accès soient complètement interdits".
Eric Legrigeois rajoute qu’il faudra néanmoins bien "réfléchir à améliorer la compréhension du site pour éviter des comportements inappropriés". Peut-être en installant des panneaux d'avertissement ?
Pour les proches de Noémy et de Méderrick, la question de la sécurité aux abords des quais doit être posée. " Il faut qu’ils sécurisent ça une bonne fois pour toute pour qu’il n’y ait pas d’autres personnes qui tombent à l’eau ", déclaraient en pleurs la mère de Noémy à Réunion La 1ère, ce lundi.
Les précisions de Thierry Chapuis.
Pour le maire du Port, Olivier Hoarau, l'accès n'est "pas suffisamment sécurisé aux riverains". Il rapelle que la zone est sous la responsabilité du Grand Port Maritime de La Réunion. Il condamne les propos de ceux qui instrumentaliseraient le sujet à des fins politiques. Il l'a dit sur le plateau du journal télévisé de Réunion la 1ère.
Des internautes mobilisés
Un groupe Facebook a aussi été créé le jour-même de la double découverte macabre pour réclamer "la sécurisation de la Darse du Port". Une page qui rassemble pour l’instant plus de 2 000 internautes.
Pour autant, du côté du Grand Port Maritime, on n’envisage pas pour l’instant de prendre de nouvelles mesures. La circulation n’est pas interdite dans le secteur où le drame a eu lieu et poser des glissières de sécurité poserait problème pour toutes les actions de manutention.
"Les plots en béton qui se situent à proximité sont là pour sécuriser les dockers lorsqu’ils sont amenés à débarquer les bateaux. Ce ne sont pas des dispositifs de sécurité au sens routier du terme", explique Eric Legrigeois, président du directoire du Grand Port Maritime de La Réunion.
"Interdire ne nous parait pas une bonne hypothèse dans ce secteur-là. Il y a des secteurs qui sont interdits parce que c’est ce qu’on appelle des installations portuaires soumises à un code de sûreté portuaire, poursuit notre interlocuteur. Ce n’est pas le cas pour la plupart du Port Ouest et je pense que ça ne serait pas compris des riverains que les accès soient complètement interdits".
Eric Legrigeois rajoute qu’il faudra néanmoins bien "réfléchir à améliorer la compréhension du site pour éviter des comportements inappropriés". Peut-être en installant des panneaux d'avertissement ?