Le prédateur sexuel mis en examen pour viols et chantage a été écroué

Le Saint-Paulois mis en examen pour viols, tentative de viols, et agressions sexuelles sur mineurs a été écroué. Il chassait ses victimes sur Internet. 
C'est Réunion La 1ère qui a révélé l'information en début de semaine. Un prédateur sexuel écumait la Toile à la recherche de jeunes filles. 

L'homme de 31 ans se faisait passer pour un photographe. Il traquait ses victimes via Facebook et l'application Messenger. A chaque rencontre, ll leur demandait des photos dénudées et une fois les clichés dans la boîte, il menaçait de les diffuser sur les réseaux sociaux pour obtenir des faveurs sexuelles comme des fellations.
Internet terrain de jeu pour les agresseurs sexuels
4 de ses victimes ont porté plainte contre lui pour viol. La première plainte date du 1er juillet dernier et vient de Saint-André.

Les policiers qui ont réussi à identifier l'agresseur présumé ont tenté de l'interpeller ce lundi du côté de la Saline mais en les apercevant, le trentenaire a tenté de se trancher la carotide à l'aide d'un couteau. 

Après quelques heures d'observation et son état de santé ne nécessitant plus d'hospitalisation, il a été ensuite placé en garde à vue au commissariat de Saint-André.

Les policiers ont saisi chez le violeur présumé tout son matériel informatique pour trouver d'autres victimes. Selon les premiers éléments de l'enquête, le disque dur contenait des photos de jeunes proies potentielles toutes âgées de 15 à 17 ans. 

Après 2 jours de garde à vue, l'homme a été présenté à un juge d'instruction qui l'a mis en examen pour viols, tentative de viols, agressions sexuelles, captation d'images à caractère pornographiques en vue de diffusion, atteinte à l'intimité et enfin extorsion de signature par contraintes.

Des chefs d'accusation passibles de la Cour d'Assises. Le Saint-Paulois risque jusqu'à 15 ans de prison. 
 
Me Léopoldine Settama a demandé à on client de garder le silence.
Dans le bureau du juge d'instruction, il a gardé le silence sur les conseils de son avocate Me Léopoldine Settama, mais devant les enquêteurs, il a reconnu en partie les faits. Pour lui, il n'y a pas eu viols. "Les relations étaient consenties" a martelé le prédateur sexuel présumé devant les policiers. 
Dimitri N. a rejoint hier soir la prison de Domenjod sous bonne escorte

(Re)Voir le reportage d'Indranie Pétiaye, Céline Latchimy et Laurent Figon
 
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