Premier jour de procès, ce mercredi 10 octobre, pour Yasapala Perera devant la cour d’Assises de Saint-Denis. Cet ancien professeur d’université de 76 ans est accusé d’avoir agressé son ex-femme à coups de hache en 2016.
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Yasapala Perera est-il un menteur ? Un manipulateur ? Peut-être les deux à la fois. L’accusé montre une personnalité très étrange devant la cour d’Assises de Saint-Denis. Ce mercredi 10 octobre, est le premier jour de procès de cet ancien professeur d’université de 76 ans accusé d’avoir agressé son ex-femme à coups de hache, en pleine rue à Champ-Fleuri, en 2016. Ils étaient séparés depuis trente ans.
Son fils déclare aussi que son père "aime noyer le poisson". "Il prend les propos des gens et les détourne à sa manière, c'est son schéma de fonctionnement, dit-il. Le fils indique que son père représente "un danger pour sa mère".
C’est la deuxième fois que le linguiste, originaire du Sri Lanka, attente à la vie de sa femme dont il est séparé depuis 1986.
Un "éternel looser"
Cet après-midi, les débats ont mis en exergue une personnalité de façade. Yasapala Perera n'a jamais terminé sa thèse. Dans le couple, c'était visiblement Ghislaine Maury la tête pensante. Âgée de 75 ans, cette ancienne principale de collège tirait son mari vers le haut. Elle a témoigné ce mercredi devant la cour.Une frustration ?
Yasapala Perera est, ce qu'on appelle, "l'Éternel looser", qui n'a jamais rien réussi de concret, malgré son titre ronflant. La frustration de l'accusé vient peut-être de là. Quarante ans de haine et de colère qu'il n'a jamais su canaliser. Ce mercredi, il a dit tout et son contraire, et n’a jamais répondu directement aux questions de la cour. Pourquoi avoir frappé son ex-femme à coups de hache ? L’accusé n’aurait pas supporté qu'elle lui demande ce qu'il faisait à proximité de son appartement.Son fils déclare aussi que son père "aime noyer le poisson". "Il prend les propos des gens et les détourne à sa manière, c'est son schéma de fonctionnement, dit-il. Le fils indique que son père représente "un danger pour sa mère".
C’est la deuxième fois que le linguiste, originaire du Sri Lanka, attente à la vie de sa femme dont il est séparé depuis 1986.