Comme tous les ans depuis 5 ans, la revue Prescrire vient de publier la liste des médicaments « plus dangereux qu’utiles ». Sur les 91 recensés et commercialisés en Europe, 82 sont vendus en France, donc à La Réunion.
La revue Prescrire est une revue indépendante des laboratoires pharmaceutiques, du ministère de la santé ou de l’assurance-maladie. Fondée en 1981
Par des pharmaciens et des médecins, elle est devenue totalement indépendante en 1990 grâce aux cotisations versées par ses 29 000 abonnés.
Cette liberté lui permet en 2005 d’être parmi les premières revues à mettre en garde contre la dangerosité du Médiator (NDLR : Médiator qui a fait de nombreuses victimes à La Réunion).
Depuis 2012, Prescrire étudie la balance bénéfices/risques des médicaments qui sont prescrits. Quand, les analyses démontrent que le produit est sans intérêt voire dangereux pour les patients, le produit intègre la liste : « des médicaments à écarter pour mieux soigner ».
Des soins adaptés plutôt que des médicaments inefficaces ou dangereux
En 2017, Prescrire détecte 82 médicaments à être commercialisés en France et donc à La Réunion. Les éditeurs de la revue engagent leur réputation lors des publications. Ils prennent donc le temps d’évaluer les traitements pendant 7 ans auprès de malades avant d'imprimer leur avis.
Les spécialistes justifient leur démarche en soulignant : « en situation d'impasse thérapeutique dans une maladie grave, il n'est pas justifié d'exposer les patients à des risques graves, quand l'efficacité clinique n'est pas démontrée. L'utilisation de certains de ces médicaments dans le cadre d'une recherche clinique peut être acceptable, mais à condition d'informer les patients des inconnues sur la balance bénéfices-risques et d'une utilité de l'évaluation. Dans les autres cas, mieux vaut se concentrer sur des soins utiles pour aider le patient à supporter l'absence d'option capable de changer le pronostic ou d'améliorer sa qualité de vie au-delà de l'effet placebo ».
Par des pharmaciens et des médecins, elle est devenue totalement indépendante en 1990 grâce aux cotisations versées par ses 29 000 abonnés.
Cette liberté lui permet en 2005 d’être parmi les premières revues à mettre en garde contre la dangerosité du Médiator (NDLR : Médiator qui a fait de nombreuses victimes à La Réunion).
Depuis 2012, Prescrire étudie la balance bénéfices/risques des médicaments qui sont prescrits. Quand, les analyses démontrent que le produit est sans intérêt voire dangereux pour les patients, le produit intègre la liste : « des médicaments à écarter pour mieux soigner ».
Des soins adaptés plutôt que des médicaments inefficaces ou dangereux
En 2017, Prescrire détecte 82 médicaments à être commercialisés en France et donc à La Réunion. Les éditeurs de la revue engagent leur réputation lors des publications. Ils prennent donc le temps d’évaluer les traitements pendant 7 ans auprès de malades avant d'imprimer leur avis.
Les spécialistes justifient leur démarche en soulignant : « en situation d'impasse thérapeutique dans une maladie grave, il n'est pas justifié d'exposer les patients à des risques graves, quand l'efficacité clinique n'est pas démontrée. L'utilisation de certains de ces médicaments dans le cadre d'une recherche clinique peut être acceptable, mais à condition d'informer les patients des inconnues sur la balance bénéfices-risques et d'une utilité de l'évaluation. Dans les autres cas, mieux vaut se concentrer sur des soins utiles pour aider le patient à supporter l'absence d'option capable de changer le pronostic ou d'améliorer sa qualité de vie au-delà de l'effet placebo ».
Pour Mieux Soigner, Des Medicaments a Ecarter Bilan 2017 by Anonymous NrNXXvSdU on Scribd