Le président de la CAF suspecté de corruption, entendu et libéré

Le président de Caf (Confédération africaine de football) a été interpellé dans l'hôtel parisien où il séjourne, ce jeudi 6 juin 2019. Hamad Hamad a été entendu au sujet de pots vins de présumés de la société Puma. Il a quitté l'Office central de lutte contre les infractions fiscales et financières.
L'information ne pouvait pas échapper aux médias du Cameroun, pays qui devait accueillir la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2019. Mais la compétition a finalement été confiée à l'Egypte sur décision de la CAF. 
Inutile de préciser que le fameux dicton "le malheur des uns fait le bonheur des autres" est plus que jamais d'actualité dans ce dossier. Le site d'information camerounais newsducamer.com suit l'affaire de très près.
 

La résiliation du contrat avec Puma au cœur de l'affaire


Jeudi 6 juin 2019, les enquêteurs de l'Office central de lutte contres les infractions fiscales et financières sont venus chercher Hamad Hamad, président de la Caf, à son hôtel parisien pour l'entendre au sujet d'un contrat entre l'instance footballistique et la société Puma. Selon les éléments transmis à la justice française, le sénateur malgache aurait touché plus de 750 000 euros pour résilier le contrat que la Confédération avait passé avec l'équipementier.
 

Hamad Hamad libre 


Cette audition, qui a duré près de 24 heures, s'est achevée, ce vendredi matin, écrit niarela.net. Hamad Hamad est ressorti libre, mais les investigations ne sont pas terminées. Le juge d'instruction a tout loisir d'entendre à nouveau le suspect. Reste à savoir où il sera domicilié et s'il souhaite répondre aux questions de la justice française.