Après Saint-Pierre lundi, Le Port hier, c’est aujourd’hui à Saint-Denis que les surveillants de prison sont venus exprimer leur mécontentement. Depuis 3 jours, ils se mobilisent pour que leur profession soit davantage considérée.
Ils dénoncent les mauvaises conditions de travail, le manque d’effectif, le niveau des salaires mais surtout les agressions dont ils sont victimes. D’abord à Saint-Pierre, puis au Port et aujourd’hui à Saint-Denis, les gardiens manifestent leur colère.
Au centre pénitentiaire de Domenjod, on dénombrait, par exemple en 2017, 14 agressions physiques et 96 verbales. Des chiffres inadmissibles pour les gardiens, qui estiment que les difficultés de leur profession ne sont pas prises en considération.
Hier, mardi, les discussions avec la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, ont échoué. La création de trois primes pour rendre le métier plus attractif et fidéliser les agents, n’ayant pas été jugée suffisante par les syndicats.
Les précisions dans ce reportage d’Annabelle Boyer et Jean-Claude Toihir.
Au centre pénitentiaire de Domenjod, on dénombrait, par exemple en 2017, 14 agressions physiques et 96 verbales. Des chiffres inadmissibles pour les gardiens, qui estiment que les difficultés de leur profession ne sont pas prises en considération.
Hier, mardi, les discussions avec la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, ont échoué. La création de trois primes pour rendre le métier plus attractif et fidéliser les agents, n’ayant pas été jugée suffisante par les syndicats.
Les précisions dans ce reportage d’Annabelle Boyer et Jean-Claude Toihir.
Reportage
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