Des 301 noms proposés à la fondation, c'est celui du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed qui est sorti du lot. Tous les ans, depuis 1901, cette récompense met à l'honneur des hommes et des femmes qui ont oeuvré pour le bien de l'humanité.
A 13h, heure de la Réunion, ce vendredi 11 octobre 2019, a été remis le prix Nobel de la paix. Une récompense symbolique, qui a très souvent une valeur politique.
Cette année c'est l'un des favoris, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, grand artisan d'une réconciliation spectaculaire entre son pays et l'Erythrée voisine. qui a été récompensé.
M. Abiy est honoré "pour ses efforts en vue d'arriver à la paix et en faveur de la coopération internationale, en particulier pour son initiative déterminante visant à résoudre le conflit frontalier avec l'Erythrée", a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen.
Dans la longue liste soumise au jury, apparaissait le nom de Pedro Opeka, dit le père Pedro. Originaire d'Argentine, le religieux Lazariste a fondé l'Association Akamasoa en 1989. À force de courage, il a transformé des collines de la capitale malgache, qui servaient de décharge, en village pour offrir un toit aux sans domicile fixe qui vivaient dans les rues d'Antanarivo.
En 2013, déjà, le travail du prêtre lui avait valu d'être sélectionné pour le prix Nobel de la paix. L'Express de Madagascar qui révèle cette information, ce vendredi matin, retrace le combat incessant de cet homme pour offrir : "Une oasis d'espérance où les enfants ont retrouvé leur dignité et les jeunes ont repris le chemin de l'école et les enfants se sont mis à travailler", explique Marie-Odette Ravaoarivo, présidente de l'association Akamasoa. Lors de son passage à Madagascar, le pape François, également originaire d'Argentine, est venu dans le village du père Pedro pour mettre en lumière le travail de son ami.
Cette année, le nom de Greta Thunberg était revenu avec insistance quand on évoquait un possible lauréat. Elle tenait d'autant plus la corde qu'elle venait de recevoir le Right Livelihood, "Nobel alternatif", et le prix d’ambassadeur de la conscience d’Amnesty International.
À 16 ans, elle serait devenue la plus jeune lauréate de ce prix prestigieux.
Cependant, des avis contraires se sont fait entendre. Henrik Urdal, directeur de l’Institut de recherche sur la paix d’Oslo, estimant que : "Greta manque d’expérience, et que combat climatique ne veut pas forcément dire combat pour la paix" écrit le site rtbf.be.
Cette année c'est l'un des favoris, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, grand artisan d'une réconciliation spectaculaire entre son pays et l'Erythrée voisine. qui a été récompensé.
M. Abiy est honoré "pour ses efforts en vue d'arriver à la paix et en faveur de la coopération internationale, en particulier pour son initiative déterminante visant à résoudre le conflit frontalier avec l'Erythrée", a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen.
Parmi les nommés, un grand homme de l'Océan Indien
Dans la longue liste soumise au jury, apparaissait le nom de Pedro Opeka, dit le père Pedro. Originaire d'Argentine, le religieux Lazariste a fondé l'Association Akamasoa en 1989. À force de courage, il a transformé des collines de la capitale malgache, qui servaient de décharge, en village pour offrir un toit aux sans domicile fixe qui vivaient dans les rues d'Antanarivo.
En 2013, déjà, le travail du prêtre lui avait valu d'être sélectionné pour le prix Nobel de la paix. L'Express de Madagascar qui révèle cette information, ce vendredi matin, retrace le combat incessant de cet homme pour offrir : "Une oasis d'espérance où les enfants ont retrouvé leur dignité et les jeunes ont repris le chemin de l'école et les enfants se sont mis à travailler", explique Marie-Odette Ravaoarivo, présidente de l'association Akamasoa. Lors de son passage à Madagascar, le pape François, également originaire d'Argentine, est venu dans le village du père Pedro pour mettre en lumière le travail de son ami.
Greta Thunberg parmi les favoris, mais...
Cette année, le nom de Greta Thunberg était revenu avec insistance quand on évoquait un possible lauréat. Elle tenait d'autant plus la corde qu'elle venait de recevoir le Right Livelihood, "Nobel alternatif", et le prix d’ambassadeur de la conscience d’Amnesty International.
À 16 ans, elle serait devenue la plus jeune lauréate de ce prix prestigieux.
Cependant, des avis contraires se sont fait entendre. Henrik Urdal, directeur de l’Institut de recherche sur la paix d’Oslo, estimant que : "Greta manque d’expérience, et que combat climatique ne veut pas forcément dire combat pour la paix" écrit le site rtbf.be.