L'ancien policier accusé du meurtre de sa compagne est condamné en appel à 30 ans de réclusion criminelle. L'avocat général avait requis un peu plus tôt, une peine de perpétuité à laquelle Alain Payet échappe. Une peine légèrement atténuée qu'en première instance.
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Alain Payet était de retour aux Assises pour le meutre de sa compagne, Jocelyne Bègue. Des faits qui se sont déroulés en février 2016, à son domicile du Port. La quinquagénaire est décédée après avoir été poignardée à deux reprises.
Il y a deux ans, l'ancien policier est alors condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité alors qu’il se trouvait en récidive criminelle. En effet, il avait déjà été jugé par la Cour d’Assises en 1996 et condamné à 15 ans de prison pour viol sur ses belles-filles, alors mineures.
Alain Payet s'exprime, tout en gardant sa même ligne de défense, celle d'un accident. Il soutient le fait que le 27 février 2016, sa compagne s'était jetée sur lui pour l'empêcher de mettre fin à ses jours. C'est à ce moment que le drame a eu lieu.
Ce matin, la présidente de la Cour a procédé à l'examen de la personnalité de l'accusé. Cet après-midi, l'avaocat général avait requis, à nouveau la perpétuité à l'encontre de l'ancien policier pour le meurtre de sa campagne. Et a demandé une privation des droits civiques de l'accusé pendant dix ans.
Le verdict lui, est en dessous des réquisitions, Alain Payet est condamné à 30 ans de réclusion criminelle.
Les réactions des avocats à l'annonce du verdict :
Le compte rendu d'audience à la mi-journée avec Jean-Régis Ramsamy :
Il y a deux ans, l'ancien policier est alors condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité alors qu’il se trouvait en récidive criminelle. En effet, il avait déjà été jugé par la Cour d’Assises en 1996 et condamné à 15 ans de prison pour viol sur ses belles-filles, alors mineures.
L'accusé soutient la piste accidentelle
En première instance, le sexagénaire s'était muré dans un profond silence. Cette fois-ci, l'homme consent à parler un peu plus. " Il ne voulait pas d'avocat. Il voulait le silence. Il ne voulait rien dire. Finalement, il a parlé et il a parlé plus que l'on aurait imaginé. On va essayer de faire quelques chose pour éviter qu'il reprenne perpétuité " précise Maître Nicolas Normand, avocat de la défense.Alain Payet s'exprime, tout en gardant sa même ligne de défense, celle d'un accident. Il soutient le fait que le 27 février 2016, sa compagne s'était jetée sur lui pour l'empêcher de mettre fin à ses jours. C'est à ce moment que le drame a eu lieu.
" La culpabilité de Mr Payet ne fait aucun doute "
Une version difficilement audible pour Maître Jean-Jacques Morel, avocat de la partie civile, " il dit que c'est un accident, elle s'est empalée sur le couteau. Sauf que vous avez deux orifices, il y a deux plaies qui sont mortelles. Donc, on peut s'empaler une fois sur un couteau. Mais, on ne peut pas revenir. Ajouté à ça, les plaies de défense sur les mains. Vous comprenez bien que la culpabilité de Mr Payet ne fait aucun doute ".Ce matin, la présidente de la Cour a procédé à l'examen de la personnalité de l'accusé. Cet après-midi, l'avaocat général avait requis, à nouveau la perpétuité à l'encontre de l'ancien policier pour le meurtre de sa campagne. Et a demandé une privation des droits civiques de l'accusé pendant dix ans.
Le verdict lui, est en dessous des réquisitions, Alain Payet est condamné à 30 ans de réclusion criminelle.
Les réactions des avocats à l'annonce du verdict :
Alain Payet condamné à 30 ans de réclusion criminelle, en appel. La réaction des avocats.
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Le compte rendu d'audience à la mi-journée avec Jean-Régis Ramsamy :
Récidiviste, le policier risque la perpétuité
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