Que sait-on de l'affaire des personnes fichées S qui n'ont pas pu prendre l'avion pour Paris

L’affaire a été publiée par Antenne Réunion ce dimanche et reprise  sur les sites web peu après. Une affaire qui date du 6 mai 2016. 
Au contrôle d’identité à la police de l’air et des frontièresle 6 mai 2016, les agents constatent que deux personnes fichées S voyagent sur un même avion, le vol Corsair. Elles ne sont pas soumises à résidence et peuvent voyager sans restriction. Mais ils vont tenter d’en savoir un peu plus.

Les policiers de l’air et des frontières ont-ils fait un excès de zèle ?
Les policiers veulent savoir si les billets ont été payés en espèces. Ils vont interroger les services de Corsair et du coup vont donner les noms de ces deux passagers, un franco-algérien et un libanais.
Le commandant de bord sera indirectement informé de la présence sur son vol de ces 2 personnes fichées S.

Le commandant de bord a-t-il le droit de refuser la présence de passagers sur un vol ?
Le commandant de  bord est le seul maître à bord.
Dans cette affaire il a appliqué le principe de précaution. Il a pris la décision de ne pas prendre ces deux passagers, tant qu’il n’avait pas plus d’information sur l’inquiétude des autorités.

Quelle a été l’attitude des passagers interdits de voyager ?
Ils ont repris leurs bagages, ainsi qu’une troisième personne qui accompagnait l’un deux.  Ce qui a provoqué un retard au décollage. Un des passagers à déposé plainte.

Ces personnes privées de voyage ont-elles été indemnisées ?
Oui, selon la compagnie Corsair. Une indemnité prévue, mais aucune personne n’a reçu un billet en échange de son silence.

En images avec Eric Lainé et Christine Ducos

©reunion