Rassemblés devant le Rectorat, des enseignants demandent à être recrutés par l’Académie

Manifestation devant le rectorat
Ce mercredi 30 septembre, 37 anciens candidats au concours de professeurs des écoles demandent à être recrutés par l’Académie de La Réunion. Ils ont manifesté devant le Rectorat ce matin. Inscrits sur une liste complémentaire, ils veulent pouvoir exercer. 
Un rassemblement d’une quarantaine d’enseignants a eu lieu, ce mercredi 30 septembre, devant le Rectorat, à Saint-Denis. Ces enseignants viennent de passer le concours de professeurs des écoles. Recalés de justesse, ils sont inscrits sur une liste complémentaire, et demandent à être recrutés par l'Académie de La Réunion.
 
Manifestation devant le rectorat

Selon la procédure de recrutement des fonctionnaires de l'Education nationale, ils ne peuvent à ce jour espérer être appelés qu'en cas de renonciation des professeurs stagiaires qui ont commencé leur rentrée. Pour eux, c’est une situation aberrante, car ils préfèreraient attendre le prochain concours en se rendant utiles en effectuant des remplacements ou en venant en renforts.
 

Des besoins d’enseignants

Ce matin, ils sont ressortis déçus de leur rencontre avec la rectrice, Chantal Manès Bonnisseau. René-Claude Ellaya, secrétaire adjointe du syndicat  SNU DI FO, affirme que "l’Académie a besoin de ces enseignants en remplacement". "Parents et enseignants nous le disent, explique-t-elle. Nous voulions que la rectrice porte ces besoins à la connaissance du ministre de l’Education, mais elle a refusé. Nous allons maintenant solliciter les politiques et notamment les députés".

Ci-dessous l'interview du député Jean-Hugues Ratenon et de Reine-Claude Ellaya, secrétaire adjointe du syndicat SNUDI, sur Réunion La 1ère :
Enseignants : rassemblement devant le rectorat
 

"Inadmissible"

Ce matin, un représentant du député Philippe Naillet était à leurs côtés, ainsi que le député France Insoumise, Jean-Hugues Ratenon. "C’est encore une réunion pour rien, remarque Jean-Hugues Ratenon. Mais ça nous donne l’état d’esprit de la rectrice. Nous avons des besoins sur le territoire, et nous avons ici les compétences. Je trouve inadmissible que ces professeurs ne soient pas intégrés". Jean-Hugues Ratenon appelle l’ensemble des politiques à défendre ces professeurs, "il en va de l’avenir de nos enfants".
 

Des postes supprimés

Ces enseignants du premier degré rappellent que 55 postes ont été supprimés par rapport aux années précédentes. Si ces suppressions n’avaient pas eu lieu, ils auraient pu être en poste. Ce midi, ils ont décidé de poursuivre leur mobilisation.