La CGTR, la FSU, l'Unef, Solidaires et FO ont appelé à manifester ce mardi 12 septembre contre la réforme du Code du travail. Un premier rendez-vous social entre la rue et le gouvernement.
Les grandes vacances sont terminées en métropole et, la rentrée a déjà sonné depuis la mi-août à La Réunion. Ce premier rendez-vous avec les opposants aux réformes, promises par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, s'annonce déjà essentiel. En fonction du nombre de manifestants à La Réunion, comme en métropole, la marge de manœuvre d'Edouard Philippe, le premier ministre et à travers lui président, sera plus ou moins importante.
Ici, comme ailleurs l'union syndicale a volé en éclats. La CFDT et la CFTC refusent de s'associer à cette journée d'action nous apprend Clicanoo.
Leur ligne sera-t-elle suivie ?
La manifestation réunionnaise partira du jardin de l'Etat, ce mardi matin vers 9 heures. Le cortège se rendra devant la préfecture où une délégation déposera les doléances des manifestants.
Les Insoumis et l'extrême gauche en première ligne
Les partis de gauche dénoncent, en général, l'emploi des ordonnances. Au-delà des réformes dénoncées, avec plus ou moins de véhémence par les partis dit "progressistes" suivant qu'ils soient de gauche ou d'extrême gauche, les politiques pointent du doigt la méthode. Un passage qu'ils jugent violents, autoritaire, et pour certains, antidémocratique.
Les ordonnances les plus critiquées touchent à la réforme des modalités de licenciement et l'extension des CDI de chantier au détriment des CDD et des avantages liés à la précarité. Selon les partis de gauche, cette "casse" du Code du travail va aggraver la précarité de l'emploi en France. Une vision que partage, en partie, Emmanuel Dockès, spécialiste du droit du travail en France, interrogé par Médiapart.
Des réformes bienvenues, mais timides pour la droite
À droite, également, des voix s'élèvent pour dénoncer une réforme trop timide qui n'atteindra pas ses objectifs en terme de création d'emplois.
Selon, les tenants du libéralisme, il fallait s'aligner sur les pays de l'OCDE qui privilégient les accords directs dans les entreprises et mettent un terme à la prépondérance des conventions collectives par branche.
En France, 100% des entreprises sont couvertes par une convention collective contre 55 % en Allemagne.
En revanche, tous approuvent la création d'un plafond des indemnités en cas de licenciement abusif et de l'extension de sa réforme. Une mesure qui devrait avoir un effet positif sur l'emploi, "notamment en CDI, car elles allègent le coût du travail", analyse Pierre Cahuc, économiste français, sur le site Challenges.
Ici, comme ailleurs l'union syndicale a volé en éclats. La CFDT et la CFTC refusent de s'associer à cette journée d'action nous apprend Clicanoo.
Leur ligne sera-t-elle suivie ?
La manifestation réunionnaise partira du jardin de l'Etat, ce mardi matin vers 9 heures. Le cortège se rendra devant la préfecture où une délégation déposera les doléances des manifestants.
Les Insoumis et l'extrême gauche en première ligne
Les partis de gauche dénoncent, en général, l'emploi des ordonnances. Au-delà des réformes dénoncées, avec plus ou moins de véhémence par les partis dit "progressistes" suivant qu'ils soient de gauche ou d'extrême gauche, les politiques pointent du doigt la méthode. Un passage qu'ils jugent violents, autoritaire, et pour certains, antidémocratique.
Les ordonnances les plus critiquées touchent à la réforme des modalités de licenciement et l'extension des CDI de chantier au détriment des CDD et des avantages liés à la précarité. Selon les partis de gauche, cette "casse" du Code du travail va aggraver la précarité de l'emploi en France. Une vision que partage, en partie, Emmanuel Dockès, spécialiste du droit du travail en France, interrogé par Médiapart.
Des réformes bienvenues, mais timides pour la droite
À droite, également, des voix s'élèvent pour dénoncer une réforme trop timide qui n'atteindra pas ses objectifs en terme de création d'emplois.
Selon, les tenants du libéralisme, il fallait s'aligner sur les pays de l'OCDE qui privilégient les accords directs dans les entreprises et mettent un terme à la prépondérance des conventions collectives par branche.
En France, 100% des entreprises sont couvertes par une convention collective contre 55 % en Allemagne.
En revanche, tous approuvent la création d'un plafond des indemnités en cas de licenciement abusif et de l'extension de sa réforme. Une mesure qui devrait avoir un effet positif sur l'emploi, "notamment en CDI, car elles allègent le coût du travail", analyse Pierre Cahuc, économiste français, sur le site Challenges.