La région vote son budget de fonctionnement 2018. L'heure est aux restrictions. L'assemblée doit réduire la voilure de 115 millions d'euros. Des économies imposées par le gouvernement, dénoncées par la majorité régionale.
Nouvelle route du littoral, passeport mobilité, égalité des chances, coopération régionales et culture restent les priorités de la région en 2018 malgré les coupes sombres qui sont imposées à l'assemblée. Les deux postes directement touchés sont les dépenses de fonctionnement -7%. Elles passent de 485 millions d'euros à 452 et les investissements qui passent eux, de 300 millions à 220 millions d'euros. Pour la majorité régionale : "Les intentions gouvernementales recouvrent une palette de dispositifs de nature financière imposés en toute méconnaissance des principes républicains, peut-on lire dans les documents transmis aux élus. Les diverses politiques mises en œuvre par la Région devront s’accomplir dans un environnement exposé à une série d’incertitudes."
Des restrictions budgétaires renforcées
La nouvelle ligne directrice du premier ministre et de Bercy a obligé le conseil régional à redessiner les contours de sa stratégie budgétaire tout en prenant en compte les dettes déjà contractées pour garantir le financement des grands chantiers sans surévaluer les entrées éventuelles d'argent grâce à une croissance positive où un rendement de la taxe carburant plus important. Les premières victimes de ces restrictions budgétaires sont et seront les contrats aidés. La région , le département et les communes ne pourront plus distribuer ces emplois qui étaient destinés aux publics les plus fragiles.
Des restrictions budgétaires renforcées
La nouvelle ligne directrice du premier ministre et de Bercy a obligé le conseil régional à redessiner les contours de sa stratégie budgétaire tout en prenant en compte les dettes déjà contractées pour garantir le financement des grands chantiers sans surévaluer les entrées éventuelles d'argent grâce à une croissance positive où un rendement de la taxe carburant plus important. Les premières victimes de ces restrictions budgétaires sont et seront les contrats aidés. La région , le département et les communes ne pourront plus distribuer ces emplois qui étaient destinés aux publics les plus fragiles.