"C'est d'abord une chance pour les salariés de Korbey d'Or et une chance pour les bénéficiaires. J'ai pensé à eux en priorité, il sont besoin du service à domicile à La Réunion et on est là pour ça."
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Des mots rassurants, prononcés par Michel Caron, président de l'Alefpa, lors d'une présentation du projet de reprise de Korbey d'Or ce mardi à Saint-Paul. L'entreprise change de nom : depuis le 1er avril, (au lendemain de la validation du projet de reprise par le tribunal de commerce ), elle s'appelle désormais Korbey d'Or by Alefpa.
Un changement dans la continuité
La nouvelle marque met en avant des moyens renforcés. Bien qu'elle soit basée dans l'Hexagone, ma maison mère, l'Alefpa, "dispose de 50 ans d'expérience sur le territoire réunionnais", soulève Michel Caron, le président.
"On a apporté une solidité financière et gestionnaire qui permet en toute sérénité de poursuivre l'activité, conserver les emplois et même développer l'activité. "
200 000 euros d'investissement
Côté financier, l'offre de rachat n'était pourtant pas la plus généreuse parmi les repreneurs. Michel Caron précise : "Nous avons proposé 450 000 euros pour le prix de cession mais en réalité nous mettons beaucoup plus, puisque ce sont 2 millions d'euros dès maintenant, avec 1,3 million d'euros de fond de roulement. " Le président l'affirme, il y a des choses à moderniser dans l'activité, les équipements. Un investissement estimé à 200 000 euros.
Revoir la convention collective
Si l'offre de l'Alefpa était préférée par les salariés, c'est parce qu'elle assurait une conservation de l'ensemble des emplois. Des formations vont être dispensées aux salariés.
L'objectif est de mutualiser l'activité. Michel Caron, Président de l'Alefpa, se projette :
" C'est un nouveau pôle de solidarité pour la Réunion. Ceux qui sont des professionnels du médico-social et ceux qui ont l'habitude de travailler à domicile vont travailler ensemble."
Autre ambition affichée par le repreneur : un changement de la convention collective "pour améliorer la situation des salariés", notamment au sujet de leurs conditions de travail et de leurs salaires. Le projet prévoyait notamment une revalorisation comprise entre 13 à 15 %.
Après des années d'incertitudes, les salariés espèrent beaucoup de la reprise.