Si certains commençaient à douter de sa présence, le requin prisonnier du bassin de la NRL a finalement été pêché ce dimanche. Dans la matinée, plusieurs pêcheurs sont parvenus à la capturer. Le squale a ensuite été transféré saint et sauf.
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C'est à l'occasion d'une nouvelle opération de pêche que le squale a été capturé. Après deux tentatives infructueuses, la troisième aura donc été la bonne. C'est à la mi-juin que sa présence avait été signalée pour la 1ère fois.
A 8h ce dimanche 5 août, 7 pêcheurs et une équipe du Centre de Ressources et d'Appui sur le risque requin se mettent à l'eau, et c'est en fin de matinée qu'ils parviennent à le sortir du bassin de la NRL.
Un bassin de 300 à 400 mètres de long, fractionné en 3 parties, dont la dernière à inspecter mesurait tout de même 150 m par 100 m. Grâce à un filet de senne d'une centaine de mètres, avec des flotteurs en surface et plombé au fond, ils ont ratissé toute la zone. Une manoeuvre compliquée, car le filet a tendance à s'accrocher aux rochers, mais au final couronnée de succès.
L'animal capturé est un requin bouledogue femelle juvénile d'1,1m. Placé dans un bac d'eau salée, il a été transféré vivant, et sous la surveillance d'une personne de l'aquarium, dans un bassin d'Hydro Réunion, une entreprise d'aquaculture située au Port. Le squale aurait rapidement repris ses forces.
Le Centre de Ressources et d'Appui sur le risque requin devrait ensuite travailler avec des scientifiques de l'Université pour étudier les spécificités de l'animal. Ainsi, l'étude de sa physiologie, son alimentation, ses capacités olfactives ou sensorielles plus larges, ainsi que son mode de déplacement pourrait apporter des informations précieuses sur cette espèce.
Le récit de Valérie Filain.
A 8h ce dimanche 5 août, 7 pêcheurs et une équipe du Centre de Ressources et d'Appui sur le risque requin se mettent à l'eau, et c'est en fin de matinée qu'ils parviennent à le sortir du bassin de la NRL.
Un bassin de 300 à 400 mètres de long, fractionné en 3 parties, dont la dernière à inspecter mesurait tout de même 150 m par 100 m. Grâce à un filet de senne d'une centaine de mètres, avec des flotteurs en surface et plombé au fond, ils ont ratissé toute la zone. Une manoeuvre compliquée, car le filet a tendance à s'accrocher aux rochers, mais au final couronnée de succès.
L'animal capturé est un requin bouledogue femelle juvénile d'1,1m. Placé dans un bac d'eau salée, il a été transféré vivant, et sous la surveillance d'une personne de l'aquarium, dans un bassin d'Hydro Réunion, une entreprise d'aquaculture située au Port. Le squale aurait rapidement repris ses forces.
Le Centre de Ressources et d'Appui sur le risque requin devrait ensuite travailler avec des scientifiques de l'Université pour étudier les spécificités de l'animal. Ainsi, l'étude de sa physiologie, son alimentation, ses capacités olfactives ou sensorielles plus larges, ainsi que son mode de déplacement pourrait apporter des informations précieuses sur cette espèce.
Le récit de Valérie Filain.