Cinq restaurants, situés en bord de mer à l’Hermitage, se sont réunis en collectif pour contre-attaquer après les dégradations et les insultes subies dimanche dernier. Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi matin, patrons et salariés annoncent qu’ils ont déposé plainte.
Ils ont été pris pour cible lors d’une manifestation « anti paillotes » qui a dégénéré dimanche dernier. Un rassemblement organisé par le Koléktif Union Rényoné Résponsab (KURR). Face à la violence des actes, face aux agressions, aux injures raciales proférées et à la dégradation des biens, les restaurateurs et certains de leurs salariés n’entendent pas en rester là. Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 10 avril devant le Coco Beach, ils dénoncent les débordements pour lesquels une dizaine de plaintes a été déposée.
Réunis en collectif, La Bobine, Le Coco Beach, Le K’Banon, le Loca’Plage et Miveal préparent leur riposte. Leur avocat, maître Iqbal Akhoun, a tenu à préciser que ces établissements n’étaient pas en situation d’illégalité : « il faut arrêter de dire ou de faire croire qu’il y a une justice à 2 vitesses dans cette affaire. Il n’y a pas de justice à deux vitesses. Il y a simplement une décision de justice provisoire qui a été rendue. Ces restaurateurs ont exercé un recours devant le Conseil d’Etat. Le tribunal administratif doit rendre une décision. Mais pour l’instant aucune décision ne peut intervenir pour faire cesser l’activité de ces établissements. Donc ces établissements travaillent dans la légalité ».
Rappel des faits
Dimanche 8 avril, des dizaines de manifestants se sont retrouvés sur la plage de l’Hermitage pour dénoncer l’occupation du bord de mer par les restaurants. Le mouvement que se voulait pacifique a rapidement dégénéré. L’un des protestataires a détruit la clôture d’un restaurant à coups de masse pendant que d’autres manifestants ont fait intrusion dans un autre établissement. Des tables et des chaises ont été renversées, des propos injurieux et des menaces ont été tenus envers les salariés présents à l’heure du déjeuner.
Une violence qui a choqué les clients présents mais aussi les restaurateurs et employés. Hier lundi, le manager de La Bobine, Olivier Gacon nous confiait : « Moi je reviens travailler ce matin, j’ai juste envie de pleurer. On nous a clairement menacés, on nous a même dit qu’on allait nous brûler dans notre établissement ».
Deux hommes en garde à vue
Suite à ces dégradations commises dimanche, deux hommes ont été placés en garde à vue. Un St-Paulois d’une quarantaine d’année et un agriculteur de Ste-Anne. Ils devraient être déférés cet après-midi.
Réunis en collectif, La Bobine, Le Coco Beach, Le K’Banon, le Loca’Plage et Miveal préparent leur riposte. Leur avocat, maître Iqbal Akhoun, a tenu à préciser que ces établissements n’étaient pas en situation d’illégalité : « il faut arrêter de dire ou de faire croire qu’il y a une justice à 2 vitesses dans cette affaire. Il n’y a pas de justice à deux vitesses. Il y a simplement une décision de justice provisoire qui a été rendue. Ces restaurateurs ont exercé un recours devant le Conseil d’Etat. Le tribunal administratif doit rendre une décision. Mais pour l’instant aucune décision ne peut intervenir pour faire cesser l’activité de ces établissements. Donc ces établissements travaillent dans la légalité ».
Rappel des faits
Dimanche 8 avril, des dizaines de manifestants se sont retrouvés sur la plage de l’Hermitage pour dénoncer l’occupation du bord de mer par les restaurants. Le mouvement que se voulait pacifique a rapidement dégénéré. L’un des protestataires a détruit la clôture d’un restaurant à coups de masse pendant que d’autres manifestants ont fait intrusion dans un autre établissement. Des tables et des chaises ont été renversées, des propos injurieux et des menaces ont été tenus envers les salariés présents à l’heure du déjeuner.
Une violence qui a choqué les clients présents mais aussi les restaurateurs et employés. Hier lundi, le manager de La Bobine, Olivier Gacon nous confiait : « Moi je reviens travailler ce matin, j’ai juste envie de pleurer. On nous a clairement menacés, on nous a même dit qu’on allait nous brûler dans notre établissement ».
Deux hommes en garde à vue
Suite à ces dégradations commises dimanche, deux hommes ont été placés en garde à vue. Un St-Paulois d’une quarantaine d’année et un agriculteur de Ste-Anne. Ils devraient être déférés cet après-midi.