L’Agence française du médicament met en place un numéro vert suite au rappel de médicament contenant du valsartan. La molécule, utilisée dans les traitements contre l’hypertension notamment, serait défectueuse.
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C’est le 5 juillet dernier que l’alerte a été donnée. Certains médicaments utilisés dans les traitements de l’insuffisance cardiaque, de l’hypertension et suite à un infarctus ont été rappelés par précaution. En cause, la molécule utilisée, le valsartan.
Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament, une impureté aurait été trouvée, chez le fabricant chinois, dans la substance active valsartan. L’impureté, la N-Nitrosodiméthylamine, est considérée comme cancérigène. Une enquête est en cours au niveau européen.
La moitié des médicaments contenant du valsartan sont concernés
La moitié des médicaments à base de valsartan seraient concernés en France, soit 1,3 millions de patients. Ainsi neuf laboratoires sont concernés par le retrait des produits dans les pharmacies, Arrow Génériques, Biogaran, Cristers, EG Labo, Evolupharm, Ranbaxy Pharmacie Génériques, Sandoz, Zentiva et Zydus. La liste des médicaments est disponible sur le site de l’ANSM, ici.
Pour les patients dont les médicaments figureraient parmi les lots concernés, il est recommandé de ne pas stopper brutalement leur traitement. Les conséquences pourraient en effet être graves. Selon Claude Marodon, pharmacien à Saint-Denis, l’arrêt du traitement pourrait entraîner une poussée d’hypertension et de fait d’importants risques d’AVC.
Un numéro vert mis en place
De plus, selon l’Agence nationale de sécurité du médicament, il n’y aurait pas de risque immédiat pour la santé des patients. L’ANSM a, depuis mardi 24 juillet, mis en place un numéro vert pour répondre aux interrogations, le 0 800 97 14 03. Il est accessible gratuitement du lundi au vendredi de 9h à 19h (heure de métropole).
Il est donc recommandé de s’adresser à son médecin ou son pharmacien, qui remplacera le médicament par un autre qui n’est pas concerné par le rappel. Mais Claude Marodon tient à rassurer les patients réunionnais, peu de lots doivent être concernés dans l’île, notamment du fait du délai d’acheminement des produits.
Le reportage de Johanne Adamadorassy.
Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament, une impureté aurait été trouvée, chez le fabricant chinois, dans la substance active valsartan. L’impureté, la N-Nitrosodiméthylamine, est considérée comme cancérigène. Une enquête est en cours au niveau européen.
La moitié des médicaments contenant du valsartan sont concernés
La moitié des médicaments à base de valsartan seraient concernés en France, soit 1,3 millions de patients. Ainsi neuf laboratoires sont concernés par le retrait des produits dans les pharmacies, Arrow Génériques, Biogaran, Cristers, EG Labo, Evolupharm, Ranbaxy Pharmacie Génériques, Sandoz, Zentiva et Zydus. La liste des médicaments est disponible sur le site de l’ANSM, ici.
Pour les patients dont les médicaments figureraient parmi les lots concernés, il est recommandé de ne pas stopper brutalement leur traitement. Les conséquences pourraient en effet être graves. Selon Claude Marodon, pharmacien à Saint-Denis, l’arrêt du traitement pourrait entraîner une poussée d’hypertension et de fait d’importants risques d’AVC.
Un numéro vert mis en place
De plus, selon l’Agence nationale de sécurité du médicament, il n’y aurait pas de risque immédiat pour la santé des patients. L’ANSM a, depuis mardi 24 juillet, mis en place un numéro vert pour répondre aux interrogations, le 0 800 97 14 03. Il est accessible gratuitement du lundi au vendredi de 9h à 19h (heure de métropole).
Il est donc recommandé de s’adresser à son médecin ou son pharmacien, qui remplacera le médicament par un autre qui n’est pas concerné par le rappel. Mais Claude Marodon tient à rassurer les patients réunionnais, peu de lots doivent être concernés dans l’île, notamment du fait du délai d’acheminement des produits.
Le reportage de Johanne Adamadorassy.
Reportage retrait des médicaments contenant du valsartan