Victimes du réchauffement climatique, 200 familles népalaises doivent quitter leur village de Dhey (3900 m) pour s’installer à Thangchung, soit à 40 km et à 3200 m. Pour aider, ces villageois qui vivent d’agriculture, Réunion-Népal va acheter une turbine hydro-électrique.
Souvent le réchauffement climatique est une notion abstraite, lointaine, difficilement quantifiable. Certes, les journaux du monde entier diffusent régulièrement des reportages sur la fonte des pôles, mais l’incidence de ce changement climatique global dépasse largement la banquise.
A Dhey au Népal, les habitants de ce petit village situé dans la région du Haut-Mustang à 3860 mètres d’altitude, près de la frontière avec la Chine et sous les sommets de l’Annapurna, doivent déménager pour reconstruire un village à 40 km de là.
Le village contraint de déménager
Cette population originaire du Tibet vit là depuis toujours. Pourtant, pour continuer à élever leurs chèvres et leurs yaks, cultiver l’orge, le sarrasin, la moutarde et des plantes légumières, ils sont obligés de déménager.
Le gouvernement leur a accordé le droit de s'installer sur le site de Thangchung. Situé à 40 km de Dhey et à 3200 mètres d’altitude, ce site est proche de deux rivières.
Pour que cette arrivée se fasse en douceur, les villageois de Dhey travaillent déjà depuis des mois à leur implantation. Un architecte allemand a conçu avec eux les plans des futures maisons et de l’école.
Des pommiers au Népal
Pour ne pas perdre de temps, ils bâtissent également des murs de pierre qui serviront de coupe vent pour les cultures.
Actuellement, un agriculteur normand, spécialiste de la pomme s’est rendu sur place grâce à l’association du Bessin au Népal. Il n’est pas venu seul. Dans ses bagages 200 plans de pommiers.
Surprenant ? Pas vraiment. Cet élan de solidarité pour les habitants du petit village de Dhey vient du financement des études d’une fillette originaire de ce village. De diplômes en diplômes, elle a fini pas passer et réussir un master à Londres. Par curiosité, elle est venue rencontrer ses tuteurs de cœur… La Normandie, les pommes…
Une turbine hydro-électrique
En 2015, des « Normands » installés à La Réunion depuis des décennies et passionnés par le Népal entendent parler du projet pour Dhey. Pour palier le manque d’eau, à l’origine du déménagement et aider au développement des cultures, l’idée d’acheter et d’installer une turbine hydro-électrique est évoquée.
Depuis, un an l’association Réunion-Népal est en quête de 16 985 Euros pour mener à bien ce projet.
Outre l’irrigation des champs, l’apport d’eau dans les maisons du village, cette turbine va produire de l’électricité… Un bouleversement ? « Non, un peu de confort », précise Patrick Courtois de la section Réunion-Népal.
A Dhey au Népal, les habitants de ce petit village situé dans la région du Haut-Mustang à 3860 mètres d’altitude, près de la frontière avec la Chine et sous les sommets de l’Annapurna, doivent déménager pour reconstruire un village à 40 km de là.
Le village contraint de déménager
Cette population originaire du Tibet vit là depuis toujours. Pourtant, pour continuer à élever leurs chèvres et leurs yaks, cultiver l’orge, le sarrasin, la moutarde et des plantes légumières, ils sont obligés de déménager.
Le gouvernement leur a accordé le droit de s'installer sur le site de Thangchung. Situé à 40 km de Dhey et à 3200 mètres d’altitude, ce site est proche de deux rivières.
Pour que cette arrivée se fasse en douceur, les villageois de Dhey travaillent déjà depuis des mois à leur implantation. Un architecte allemand a conçu avec eux les plans des futures maisons et de l’école.
Des pommiers au Népal
Pour ne pas perdre de temps, ils bâtissent également des murs de pierre qui serviront de coupe vent pour les cultures.
Actuellement, un agriculteur normand, spécialiste de la pomme s’est rendu sur place grâce à l’association du Bessin au Népal. Il n’est pas venu seul. Dans ses bagages 200 plans de pommiers.
Surprenant ? Pas vraiment. Cet élan de solidarité pour les habitants du petit village de Dhey vient du financement des études d’une fillette originaire de ce village. De diplômes en diplômes, elle a fini pas passer et réussir un master à Londres. Par curiosité, elle est venue rencontrer ses tuteurs de cœur… La Normandie, les pommes…
Une turbine hydro-électrique
En 2015, des « Normands » installés à La Réunion depuis des décennies et passionnés par le Népal entendent parler du projet pour Dhey. Pour palier le manque d’eau, à l’origine du déménagement et aider au développement des cultures, l’idée d’acheter et d’installer une turbine hydro-électrique est évoquée.
Depuis, un an l’association Réunion-Népal est en quête de 16 985 Euros pour mener à bien ce projet.
Outre l’irrigation des champs, l’apport d’eau dans les maisons du village, cette turbine va produire de l’électricité… Un bouleversement ? « Non, un peu de confort », précise Patrick Courtois de la section Réunion-Népal.