La Réunion ouvre le bal des manifestations de ce 22 mars 2018. Ce premier mouvement social rassemble au-delà de l'intersyndicale et de la fonction publique. Le cortège s'élancera du Petit-Marché à 9 heures en direction de la préfecture ou une motion sera déposée par l'ensemble des syndicats.
C'est une union syndicale que l'on avait plus vue depuis longtemps qui va défiler ce 22 mars 2018 à Saint-Denis entre le Petit-Marché et la Préfecture. Toutes les organisations traditionnelles sont présentes (CGTR, FO, CFTC, FSU, Solidaires, CFE-CGC, FASFP), mais également l'Unsa-territoriale, le Saiper et la CFDT qui, pourtant, ne font pas partis de l'intersyndicale.
Cible de la contestation, les réformes gouvernementales ! Tous les syndicats dénoncent la démolition de tous les services publics, si le plan "Cap 2022" est mis en œuvre.
Un plan pour titulariser des 8 000 précaires de la fonction publique
Pour les représentants syndicaux, ces réformes qui impacteront l'économie locale, au-delà, de la fonction publique. La baisse du pouvoir des achats et la diminution du nombre de fonctionnaires auront des répercussions sur l'ensemble des secteurs. Tous demandent la fin des suppressions de postes et le non-remplacement des départs à la retraite, la fin du gel du point d'indice et le rétablissement du jour de carence...
De plus à La Réunion, où, plus de la moitié des agents de la fonction publique sont désormais des précaires, soit 8 000 agents sur 16 000, la CGTR veut obtenir un plan de titularisation. Logiquement, les centrales syndicales ont également appelé le privé à se mobiliser pour mettre un frein à la politique gouvernementale.
Une mobilisation qui va au-delà de la fonction publique
Cette première grève nationale est cruciale, selon les observateurs politique. Elle déterminera la marge de manœuvre du président de la République pour appliquer le plan "Cap 2022". Le gouvernement espère que la multiplicité des réformes et des domaines, en touchant plus ou moins aux uns et aux autres, va avoir raison de la contestation. Les causes étant diverses, les divisions sont possibles.
Cependant, en métropole, les premiers indices ne vont pas dans le sens espérés par les initiateurs de la réforme et comme à La Réunion, la mobilisation dépasse la seule fonction publique.
Cible de la contestation, les réformes gouvernementales ! Tous les syndicats dénoncent la démolition de tous les services publics, si le plan "Cap 2022" est mis en œuvre.
Un plan pour titulariser des 8 000 précaires de la fonction publique
Pour les représentants syndicaux, ces réformes qui impacteront l'économie locale, au-delà, de la fonction publique. La baisse du pouvoir des achats et la diminution du nombre de fonctionnaires auront des répercussions sur l'ensemble des secteurs. Tous demandent la fin des suppressions de postes et le non-remplacement des départs à la retraite, la fin du gel du point d'indice et le rétablissement du jour de carence...
De plus à La Réunion, où, plus de la moitié des agents de la fonction publique sont désormais des précaires, soit 8 000 agents sur 16 000, la CGTR veut obtenir un plan de titularisation. Logiquement, les centrales syndicales ont également appelé le privé à se mobiliser pour mettre un frein à la politique gouvernementale.
Une mobilisation qui va au-delà de la fonction publique
Cette première grève nationale est cruciale, selon les observateurs politique. Elle déterminera la marge de manœuvre du président de la République pour appliquer le plan "Cap 2022". Le gouvernement espère que la multiplicité des réformes et des domaines, en touchant plus ou moins aux uns et aux autres, va avoir raison de la contestation. Les causes étant diverses, les divisions sont possibles.
Cependant, en métropole, les premiers indices ne vont pas dans le sens espérés par les initiateurs de la réforme et comme à La Réunion, la mobilisation dépasse la seule fonction publique.