Malgré le confinement, certains surfeurs et bodyboarders de l'île continuent de prendre les vagues. Un comportement dénoncé par le préfet. Il appelle également ces pratiquants à la plus grande vigilance, le risque requin est particulièrement élevé en cette période d'intersaison.
Hier, cinq surfeurs ont été verbalisés. Alors que toutes les activités nautiques sont actuellement interdites, certains n'hésitent donc pas à braver ces interdictions. Et pourtant, un danger, lui est bien présent dans nos eaux, le requin. Et les attaques de squale sont plus importantes en cette période de changement de saison. Le risque requin est donc plus élevé.
En effet, depuis 2011, les statistiques réalisées ont montré qu’aux mois d’avril et de mai, période d’intersaison avec le refroidissement de l’eau et l’arrivée des grosses houles produisant un phénomène accentué de turbidité de l’eau, les attaques ont été nombreuses.
Pour rappel, sur la même période en 2019, deux attaques mortelles ont eu lieu, l’une à la pointe au sel qui a coûté la vie à Adrien Dubosc (29 avril 2017) et, plus récemment, celle survenue sur la Gauche de Saint-Leu qui a entraîné le décès de Kim Mahbouli (9 mai 2019).
Au regard des études et statistiques croisées, il est aujourd’hui admis à La Réunion que le risque d’interaction ou d’attaque de requin est :
La sortie et l’entrée des bateaux dans les ports et abris-côtiers sont particulièrement dangereuses, ce qui ne permet pas d’assurer la sécurité des pêcheurs.
Le programme réunionnais de pêche de prévention, toujours actif pendant la période de confinement, se poursuit normalement tant que les conditions météorologiques le permettent.
Depuis le 18 mars, 22 requins ciblés dont un tigre de 4,20 mètres, potentiellement dangereux et non menacés d’extinction ont été prélevés.
En ce moment singulier où les actions de chacun comptent, le préfet de la Réunion appelle à la responsabilité des pratiquants d’activités nautiques.
Une période d'intersaison propice aux attaques
En effet, depuis 2011, les statistiques réalisées ont montré qu’aux mois d’avril et de mai, période d’intersaison avec le refroidissement de l’eau et l’arrivée des grosses houles produisant un phénomène accentué de turbidité de l’eau, les attaques ont été nombreuses.
Pour rappel, sur la même période en 2019, deux attaques mortelles ont eu lieu, l’une à la pointe au sel qui a coûté la vie à Adrien Dubosc (29 avril 2017) et, plus récemment, celle survenue sur la Gauche de Saint-Leu qui a entraîné le décès de Kim Mahbouli (9 mai 2019).
Au regard des études et statistiques croisées, il est aujourd’hui admis à La Réunion que le risque d’interaction ou d’attaque de requin est :
- Maximal lors du refroidissement hivernal en avril et mai.
- 2 fois plus important l’après-midi que le matin.
- Maximal après 16h et jusqu’au coucher du soleil (trois attaques sur quatre).
- Plus important lorsque l’eau est turbide.
La sortie et l’entrée des bateaux dans les ports et abris-côtiers sont particulièrement dangereuses, ce qui ne permet pas d’assurer la sécurité des pêcheurs.
22 requins prélevés depuis le 18 mars
Le programme réunionnais de pêche de prévention, toujours actif pendant la période de confinement, se poursuit normalement tant que les conditions météorologiques le permettent.
Depuis le 18 mars, 22 requins ciblés dont un tigre de 4,20 mètres, potentiellement dangereux et non menacés d’extinction ont été prélevés.
En ce moment singulier où les actions de chacun comptent, le préfet de la Réunion appelle à la responsabilité des pratiquants d’activités nautiques.