Avec la crise sanitaire, difficile de voyager et partir à la conquête de nouvelles aventures. Les Réunionnais s’adaptent. Pourquoi ne pas (re)découvrir l’île, en van ?
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Les vacances sont là ! Il y a ceux qui optent pour la traditionnelle location saisonnière, le camping ou l’hôtel. Des établissements soumis à des mesures sanitaires. Pour se dépayser et oublier ces protocoles à respecter durant quelques jours, les vacanciers se dirigent vers des locations de van.
A La Réunion comme en Métropole, le van aménagé fait sensation. Il se conduit avec un permis B alors que certains camping-cars ou caravanes, dépassant 3,5 tonnes, nécessitent un permis spécifique. Où stationner ? Pour le van, aucune loi n’interdit le stationnement. Le véhicule doit être à l’arrêt. Ce qui est interdit en revanche, c’est de camper sur la voie publique. Le camping est caractérisé par le fait de poser des cales sous les roues du véhicule, de déployer le store ou le toit relevable, de sortir le salon de jardin.
Sur l’île, quelques entreprises proposent la location de vans. Il faut compter entre 89 et 160 euros par jour, en fonction du modèle, de la taille et de la puissance du van. Une alternative plus ou moins économique, qui plaît de plus en plus aux Réunionnais baroudeurs dans l’âme ! "On a eu une belle surprise. On est plein 7 jours sur 7 !" s’exclame Vincent Gandolas, gérant d’une société de location de vans à La Réunion.
Et il ajoute que "la plupart des gens louent par curiosité, c’est quelque chose qu’ils ne connaissent pas au départ".
Une expérience qui peut se vivre à plusieurs. "On peut accueillir de deux à six personnes, pour un séjour minimum de trois jours, le temps qu’ils s’adaptent au véhicule et qu’ils puissent en profiter" conclut Vincent Gandolas.
Nadège et son compagnon se sont laissés tenter par ce concept. S’ils aiment voyager, la crise sanitaire a légèrement modifié leurs projets. Ils ont donc opté pour un road trip à bord d’un van de location bien équipé. Réchaud, matelas, valises remplies et nourriture, les deux aventuriers ont pensé aux moindres détails. De quoi leur permettre d’être autonomes, en toutes circonstances. "Le fait de pouvoir prendre la voiture et rester sur place, c’est plus avantageux" déclare Nadège. "T’as l’impression de partir avec ta maison !" confie-t-elle.
En cinq jours, le couple a déjà fait escale à Bassin Bleu, à Sainte-Anne, et à Grand Coude à Saint-Joseph. Leurs seules préoccupations, en profiter un maximum. Prochaine destination : Cilaos.
Le reportage d’Henri-Claude Elma et Willy Fontaine :
A La Réunion comme en Métropole, le van aménagé fait sensation. Il se conduit avec un permis B alors que certains camping-cars ou caravanes, dépassant 3,5 tonnes, nécessitent un permis spécifique. Où stationner ? Pour le van, aucune loi n’interdit le stationnement. Le véhicule doit être à l’arrêt. Ce qui est interdit en revanche, c’est de camper sur la voie publique. Le camping est caractérisé par le fait de poser des cales sous les roues du véhicule, de déployer le store ou le toit relevable, de sortir le salon de jardin.
"Ça permet de voir l’île différemment"
Sur l’île, quelques entreprises proposent la location de vans. Il faut compter entre 89 et 160 euros par jour, en fonction du modèle, de la taille et de la puissance du van. Une alternative plus ou moins économique, qui plaît de plus en plus aux Réunionnais baroudeurs dans l’âme ! "On a eu une belle surprise. On est plein 7 jours sur 7 !" s’exclame Vincent Gandolas, gérant d’une société de location de vans à La Réunion.
"A cause du COVID, on a eu beaucoup d’annulations de métropolitains et il y a eu le remboursement également. Mais les Réunionnais ont été nombreux à réserver. Je suis ravi que les gens découvrent, ça permet de voir l’île différemment puisqu’en un tour de clé, on est déjà à un autre endroit."
Et il ajoute que "la plupart des gens louent par curiosité, c’est quelque chose qu’ils ne connaissent pas au départ".
Une expérience qui peut se vivre à plusieurs. "On peut accueillir de deux à six personnes, pour un séjour minimum de trois jours, le temps qu’ils s’adaptent au véhicule et qu’ils puissent en profiter" conclut Vincent Gandolas.
Emmener sa maison avec soi
Nadège et son compagnon se sont laissés tenter par ce concept. S’ils aiment voyager, la crise sanitaire a légèrement modifié leurs projets. Ils ont donc opté pour un road trip à bord d’un van de location bien équipé. Réchaud, matelas, valises remplies et nourriture, les deux aventuriers ont pensé aux moindres détails. De quoi leur permettre d’être autonomes, en toutes circonstances. "Le fait de pouvoir prendre la voiture et rester sur place, c’est plus avantageux" déclare Nadège. "T’as l’impression de partir avec ta maison !" confie-t-elle.
En cinq jours, le couple a déjà fait escale à Bassin Bleu, à Sainte-Anne, et à Grand Coude à Saint-Joseph. Leurs seules préoccupations, en profiter un maximum. Prochaine destination : Cilaos.
Le reportage d’Henri-Claude Elma et Willy Fontaine :