Saint-André : un élevage de volailles attaqué par des chiens errants dans une ferme pédagogique

Saint-André : attaque de chiens errants dans une ferme pédagogique
Enième cri de détresse du propriétaire de la ferme pédagogique de Palssade à Saint-André. Ce mardi matin, des chiens errants s'en sont à nouveau pris à ses animaux. Daniel Vee n'a pu que constater les dégâts à son réveil. Son élevage de volailles a été amputé de 46 poulets fermiers.
L'éleveur de lamas, tortues et autres oies est exaspéré. Son arche de Noé a une nouvelle fois était la proie des chiens errants. Scène de désolation au petit matin, lorsque Daniel Vee retrouve une partie de son élevage de volailles sauvagement attaqués. 46 poulets fermiers ont été tués.

Le reportage de Jean-Claude Toihir et WIlly Thévenin :
Attaque de chiens sur un élevage de 46 volailles à Saint-André


" A cinq heures du matin, j'ai entendu mes chiens aboyer et là, j'ai vu deux grands chiens noirs. Quand je suis arrivé, les chiens avaient déjà attaqué l'élevage. Tout autour de l'enclos, c'est de la tôle donc il faut vraiment que les chiens soient suffisament grands pour sauter " raconte le propriétaire.

Les pertes estimées sont de l'ordre de 600 à 650 euros. Mais pour Daniel Vee ce n'est rien comparé au nombre d'heures de travail investies dans cet élevage. "On prend soin d'eux depuis tout petits et de les voir partir comme ça, c'est triste et difficile".
 


Des attaques répétées


Ce n'est pas la première attaque de ce type sur son exploitation. En début d'année, deux dindons royaux et huit poulets ont été la cible de ces chiens. Deux ans auparavant, cinquante-quatre oies et un paon avait été tués. Des chiens s'en sont même pris à ses lamas. 
 
Des épisodes qui l'ont incité à investir dans des infrastructures pour que ses animaux puissent gambader dans un enclos en toute sécurité. Des clotûres de deux mètres de haut ont été installées et même des cages pour piéger ces chiens. Mais rien n'y fait. 

Daniel Vee pointe du doigt surtout l'irresponsabilité des propriétaires de ces chiens errants et divaguants. "On demande de sétriliser les chiens, c'est une bonne chose mais le coût est trop important, les gens n'ont pas forcément les moyens. Les chiens se retrouvent ensuite sur la voie publique". Il se sent aujourd'hui totalement démunis, "les assurances ne prennent pas part pour des animaux attaqués de la sorte".