La filière horticole comme vecteur d'insertion des personnes vivant avec un handicap

Dans les jardins de l'Alefpa à Saint-André, les personnes porteuses de handicap plantent des semis.
A Saint-André, l’Alefpa favorise l’insertion sur le marché du travail de personnes porteuses de handicap au sein de la filière horticole. Elles plantent des semis pour fleurir les ronds-points de la commune, mais aussi des plants pour la filière cacao péi.

Andréa est épileptique et la terre, c’est toute sa vie. Depuis un an, tous les matins, elle quitte ses parents agriculteurs à Salazie pour venir planter des semis dans les jardins de l’Alefpa à Saint-André. Semis, repiquages, rempotages sont au programme.

15 000 pots de plantes à massif iront ensuite orner les ronds-points de la commune. Une fierté de contribuer à l’embellissement de la ville malgré leur handicap.  

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La filière horticole participe à l’insertion des personnes vivant avec un handicap.

Des plantes péi bientôt vendues au public

A 55 ans, Frédérique atteint d’un syndrome d’Asperger, un des troubles du spectre autistique, a trouvé son équilibre en cultivant un jardin. Ayapana, rouroute, curcuma, ou encore pistache péi y poussent. L’association souhaite mettre en place, d’ici la fin de l’année, un espace de vente dédié au public.

Un atelier de transformation et de conditionnement va être monté pour pouvoir distribuer des produits finis aux clients, explique Olivier Feron, chef de service éducatif à l’Alefpa à Saint-André.

L'Alefpa de Saint-André veut mettre en place un espace de vente dédié au public des plantes cultivées par les personnes porteuses de handicap.

Participer à la valorisation de la filière cacao péi

Ces salariés porteurs de handicap participent également à la valorisation de la filière cacao en plantant notamment des criollos rouges. 1 600 plants sont destinés à être distribués aux agriculteurs de l’association Cacao péi, ainsi qu’aux particuliers.