La station-service Engen de la Cressonnière à Saint-André, pourra-t-elle ouvrir ses portes comme prévu ? La mairie a décidé de retirer le permis de construire initialement accordé. Son gérant a saisi le tribunal administratif en référé.
C’est à n’y rien comprendre. Kévin Paquiry disposait d’un permis de construire pour son projet de station-service prévu sur la RN2, à Saint-André. Mais la mairie de Saint-André a finalement décidé de revenir sur sa décision.
Le futur gérant et son avocat, Me Laurent Benoiton, s’interrogent sur les raisons de cette volte-face. Ces derniers évoquent ce texto "pas commun" envoyé par Jean-Marc Péquin, le 1er adjoint du maire élu à l’urbanisme.
Deux projets dans la balance
Un message dans lequel il était demandé à Kévin Paquiry "de retirer son permis de construire au profit d’un autre permis" obtenu pour un autre projet de station-service dans le quartier de la Rivière du Mât les bas. Et cela "alors que les deux permis avaient déjà été accordés".
"On ne comprend pas la démarche de la commune sauf à considérer que l’objectif était vraiment de nuire à mon client", estime Me Benoiton. L’affaire a été examinée vendredi devant le tribunal administratif par le juge des référés.
Décision du juge des référés dans une semaine
La mairie de Saint-André, qui n’a pas répondu aux sollicitations de Réunion La 1ère ce samedi 3 avril, a notamment mis en avant lors de l’audience un problème de sécurité et de visibilité à la sortie et à l’entrée de la station, ainsi que l’absence d’autorisation de la Région pour l’une des parcelles.
Le juge des référés devrait rendre sa décision dans une semaine.
Les explications de Jean-Régis Ramsamy sur Réunion La 1ère :