TAPAJ. Derrière le sigle, un programme à destination des jeunes de 16 à 25 ans : le Travail Alternatif Payé à la Journée. 2800 heures supplémentaires vont être proposé dans le cadre de ce dispositif national.
Il s'adresse à des jeunes en grande précarité, peu ou pas diplômés, consommateurs de produits psychoactifs. Progressivement, des heures de travail vont leur être proposé. Au fur et à mesure du suivi, et de l'évolution de chacun, l'accompagnement est adapté, en fonction de 3 phases successives.
Une centaine de jeunes touchés depuis 2020
Magalie Budel, directrice de la mission locale Est explique que : "le but c'est d'utilise des activités professionnelles pour en même temps travailler sur la réduction de leur consommation de drogue ou d'alcool." Ne plus travailler sur un problème après l'autre, mais sur les deux en même temps.
Depuis 2020, une centaine de jeunes ont eu accès à ce dispositif.
Un accompagnement professionnel et personnel
Si l'objectif est de trouver un emploi ou une formation, le chemin doit aussi passer par la sortie de la précarité. Un accès au soin pour sortir de l'addiction est prévu. De même qu'un accompagnement individuel par exemple sur l'éducation budgétaire.
Ce mercredi, la convention de partenariat a été signée entre le CCAS de SAINT-ANDRE et TAPAJ 974 Saint-André, qui est porté par la Mission Locale Est, l’association Addictions France et Bac Réunion.