Salade piémontaise, chop suey poulet, carry espadon et gâteau patate... L'inclusion se savoure.
Une vingtaine d'élèves de 3ème du collège Guy Moquet à Saint-Benoît, mettent la main à la pâte ce samedi 20 avril. Aidés par l'ALEFPA, dans un Etablissement et Service d'Accompagnement par le Travail, ils mijotent un repas pour 70 personnes.
Un premier pas dans le monde professionnel pour ces jeunes, issus du quartier de Bras-Fusil, gangrené par les violences urbaines.
Apprendre le savoir être
Dans le cadre de leur stage de 3ème, ces collégiens du quartier de Bras Fusil ont été sensibilisés au vivre ensemble, à travers la vie en entreprise.
Leur stage s'est décliné sur la semaine, avec visites en entreprises, échanges avec des entrepreneurs et le point d'orgue aujourd'hui : la confection et le service d'un repas pour 70 parents et enseignants.
(Re)voyez le reportage de Réunion La 1ère :
La vingtaine de jeunes est aux fourneaux depuis 7h30 ce samedi matin. Mais ils ont aussi dressé la table et préparé la salle... Ils n'ont pas chômé.
Ils étaient encadrés par des professionnels du Club des Entrepreneurs Bénédictins et des travailleurs porteurs de handicap.
Des travailleurs en situation de handicap montrent à des jeunes, les salariés de demain, comment adopter une posture professionnelle. C'est une double inclusion.
Didier Barcatoula, chef de service à l'ESAT La Confiance
Ces travailleurs porteurs de handicap, ont tenté de montrer aux collégiens que le savoir professionnel s'acquiert, peu importent les conditions. Mais il leur était aussi important de leur afficher l'importance du savoir être, de la tolérance, du respect, dans le cadre du travail.