Le jeune Réunionnais interpelé le 27 avril 2017 à Saint-Benoît, et sa mère, Marie-Annick, seront jugés devant la cour d’assises spéciales de Paris. L’ordonnance de mise en accusation a été rendue le 6 novembre dernier, apprend-on par Le Parisien.
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Le Réunionnnais Jérôme L. et sa mère, Marie-Annick, sont renvoyés aux assises spéciales, annonce Le Parisien. Le premier devra réponde de " tentatives de meurtres sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste ", la seconde pour " association de malfaiteurs terroriste criminelle ". L’ordonnance de mise en accusation a été rendue par les juges d’instruction le 6 novembre dernier.
Jérôme L., récemment converti et radicalisé, vivait chez sa mère. Cette dernière également convertie avait alors elle aussi été arrêtée et placée en garde à vue. Le jeune homme était lui surveillé depuis plusieurs semaines par des enquêteurs locaux en charge de la lutte contre le terrorisme.
Au terme de deux années d’enquête, les juges d’instruction ont rendu l’ordonnance de mise en accusation le 6 novembre dernier. En septembre dernier, une reconstitution a été organisée sur les lieux de l’interpellation, cité Fragrance, par le pôle national de lutte contre le terrorisme et en présence du GIGN, du GIPN et des spécialistes de la DGSI.
La cour d'assises spéciales est une juridiction d'exception compétente pour statuer sur les crimes terroristes commis sur le territoire national. Elle n'est composé que de magistrats professionnels, et non de jurés comme la cour d'assises " normale". En octobre dernier, la cour d'assises spéciales jugeait l'affaire dite "des bonbonnes", c'est-à-dire de l'attentat raté à la voiture piégée près de Notre-Dame.
Du 9 au 13 décembre prochain, s'y déroulera le procès de Moussa Coulibaly pour une tentative d'attentat à Nice en février 2015. De mai à juillet 2020, le procès des attentats de Charlie-Hebdo, de Montrouge et de l'Hyper-Cacher début 2015 y sera jugé.
Interpellés le 27 avril 2017 à Saint-Benoît
C’est par des tirs de fusil à pompe que les policiers venus interpeller le jeune homme d’une vingtaine d’années à son domicile, cité Fragrance à Saint-Benoît, ont été accueillis le 27 avril 2017. Deux d’entre eux ont d’ailleurs été blessés par balles.Jérôme L., récemment converti et radicalisé, vivait chez sa mère. Cette dernière également convertie avait alors elle aussi été arrêtée et placée en garde à vue. Le jeune homme était lui surveillé depuis plusieurs semaines par des enquêteurs locaux en charge de la lutte contre le terrorisme.
La section antiterroriste du parquet de Paris saisie de l’enquête
Au lendemain de son arrestation, Jérôme L. a été entendu par les enquêteurs de la section antiterroriste du parquet de Paris débarqués dans l’île. Judiciarisé à Paris, mis en examen en métropole, Jérôme L. est incarcéré à La Réunion.Au terme de deux années d’enquête, les juges d’instruction ont rendu l’ordonnance de mise en accusation le 6 novembre dernier. En septembre dernier, une reconstitution a été organisée sur les lieux de l’interpellation, cité Fragrance, par le pôle national de lutte contre le terrorisme et en présence du GIGN, du GIPN et des spécialistes de la DGSI.
Procès devant la cour d’assises spéciales de Paris
Les magistrats ont décidé de renvoyer Jérôme L. devant la cour d’assises spéciales de Paris pour " tentatives de meurtres sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste ". Selon l’enquête, ce dernier préparait un projet bien plus sanglant. Sa mère est, elle, renvoyée aux assises spéciales pour " association de malfaiteurs terroriste criminelle ". Catholique convertie à l’islam, elle semble avoir été sous l’influence de son fils. Elle a été libérée et placé sous contrôle judiciaire.La cour d'assises spéciales est une juridiction d'exception compétente pour statuer sur les crimes terroristes commis sur le territoire national. Elle n'est composé que de magistrats professionnels, et non de jurés comme la cour d'assises " normale". En octobre dernier, la cour d'assises spéciales jugeait l'affaire dite "des bonbonnes", c'est-à-dire de l'attentat raté à la voiture piégée près de Notre-Dame.
Du 9 au 13 décembre prochain, s'y déroulera le procès de Moussa Coulibaly pour une tentative d'attentat à Nice en février 2015. De mai à juillet 2020, le procès des attentats de Charlie-Hebdo, de Montrouge et de l'Hyper-Cacher début 2015 y sera jugé.