La communauté tamoule de La Réunion célèbre l’une des fêtes les plus importantes de son calendrier : le Pongol. Cette commémoration, venue d’Inde, marque la fin des récoltes. Elle est l’occasion d’honorer les divinités et de les remercier. Reportage au temple de Saint-Benoît.
Dès 7 heures, les festivités ont commencé au temple de Saint-Benoît, avec un nombre limité de fidèles sur place pour respecter les nouvelles règles liées au Covid-19. "La fête du Pongol commence le 14 janvier et dure trois jours", explique Marc Cadivel, président du temple de Saint-Benoît.
La fête du Pongol est originaire de la région du Tamil Nadu, dans le sud de l’Inde, dont sont originaires les engagés indiens de La Réunion. Elle marque la fin des moissons et des récoltes du riz. Cette fête est l’occasion d’honorer les divinités et de les remercier.
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Trois jours de fête
"Le premier jour, nous détruisons ce qui est sale dans la maison pour y mettre du neuf, explique Marc Cadivel, président du temple de Saint-Benoît. Le deuxième jour, nous prions le soleil et le troisième jour c’est la cérémonie de la vache qui rend service aux agriculteurs en Inde".
Ce midi, les fidèles partagent un repas au temple de Muluga. Ce matin, les festivités ont commencé par une offrande à Surya, le Soleil, puis la cérémonie avec la vache pour remercier toutes les divinités. Les fidèles sont ensuite allés cuire du riz au lait, symbole de la première récolte de l'année dernière.
Quelles significations ?
Les Hindous remercient le Divin présent dans le soleil et la pluie pour la bonne récolte de l'année. Pour beaucoup, le Pongol marque aussi le début de l'année tamoule. Cette fête correspond au début du mois tamoul Taï, mois de pénitence et de purification par les célébrations du Cavadee, en hommage à Mourouga, la Beauté et la Jeunesse.
Au temple de Muluga ce matin, les fidèles s'accordent à dire que les conditions sanitaires, limitant le nombre de personnes sur place, ne changent en rien la ferveur de l'événement.