Bonne nouvelle pour les habitants de l’Ilet Coco. La CIREST lance des travaux de sécurisation de ce quartier de Saint-Benoît.
Des travaux pour éviter les inondations
D’ici l’année prochaine, l’Ilet Coco ne devrait plus être enclavé en période de fortes pluies et surtout de crues. Les travaux débuteront dans quelques jours pour la première phase : il s’agit de la remise en état d’un merlon de protection en amont de la rivière des marsouins.
Le président de la CIREST, Patrice Selly, également maire de Saint-Benoît, a présenté le projet aux riverains hier après-midi dans un des restaurants de l’Ilet. "Il y avait depuis des années, une attente de la part de la population" déclare-t-il. Car à chaque épisode de fortes pluies, "lé ennuyant car nous gagne pas sortir" confie Denis, 50 ans, habitant du quartier. Le bénédictin applaudit l’annonce de ces travaux : "c’est formidable, c’est une très bonne nouvelle. Vivement que ce soit fait".
Cet amoncellement de blocs rocheux permettra en effet de mieux orienter le déversement de l’eau pour éviter les inondations et surtout les submersions du radier de l’ilet Coco. Le radier sera reconstruit courant 2023.
Le reportage radio de Précilla Ethève :
Permettre la circulation des habitants en cas de fortes pluies
L’objectif pour Patrice Selly, président de la CIREST, est de sortir la cinquantaine de famille, vivant dans ce coin reculé de l’Est, de l’isolement, et ce, à chaque forte précipitation.
"L’ensemble de ces travaux va permettre d’apporter une solution pérenne et définitive. Ils permettront aux habitants de circuler normalement, même en cas d’épisode pluvieux" ajoute Patrice Selly. De quoi permettre aux riverains de rejoindre leurs habitations dans des conditions les plus sécurisées possibles.
Le montant de ces travaux s’élève à 300 000 euros pour le merlon de protection, entre 900 000 et 1 million d’euros pour l’aménagement du radier. Des travaux co-financés par la CIREST, l’Etat et l’Europe. En 2016, la municipalité avait elle, déjà procédé à des aménagements d’urgence mais ils ont cédé lors des précipitations deux ans plus tard.