La décision prise à la dernière minute par le gouvernement de rétablir les tests PCR au départ de La Réunion à compter de ce dimanche 28 novembre a pris au dépourvu les quelque 2 000 passagers censés embarquer à l’aéroport Roland-Garros dans la journée.
A situation exceptionnelle, dispositif exceptionnel. Après l’annonce faite par la préfecture de La Réunion dans le courant de la matinée de samedi, il a été décidé d’ouvrir 5 laboratoires supplémentaires pour le week-end, en plus des 2 déjà ouverts tous les dimanches. Il était également possible de se rendre dans les 10 pharmacies ouvertes le samedi pour se dépister en urgence.
Des passagers pas au courant
Le délai restait néanmoins court et certains passagers qui expliquent qu’ils n’étaient pas au courant de cette nouvelle obligation, ont été dans l’impossibilité d’embarquer comme prévu, une fois arrivés à Gillot.
C’est le cas d’André-Philippe, un médecin venu rendre visite à sa fille à La Réunion et qui devait reprendre l’avion pour l’Hexagone, ce dimanche matin. "Nous nous sommes levés à 5h du matin pour prendre un vol de jour avec un enregistrement qui devait se terminer à 8h, raconte-t-il énervé. On nous a alors dit qu’il fallait maintenant le test PCR mais quand on s’est enregistré la veille à 16h, il n’y avait aucune demande".
Ultime chance pour un test à l'aéroport
Résultat, il ne pourra embarquer que lundi soir, après avoir réalisé le fameux test PCR. Pas de chance pour lui, les autorités ont bien pensé à ouvrir un centre de dépistage éphémère à l’aéroport, mais il n’était prévu de le mettre en place que dans l’après-midi, à partir de 16h.
Face à l’afflux de passagers, le centre a finalement ouvert ses portes avec une petite heure d’avance, à 15h. Principalement, en raison du départ prévu d’un avion de la compagnie Air Austral vers Mayotte à 16h15. Vol qui a finalement été décalé afin de laisser une petite chance aux passagers n’ayant pas pu faire leur test au préalable.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Comme son nom l’indique, ce centre de dépistage éphémère pour lequel ont été réquisitionnés des pompiers du Sdis Réunion et des personnels du laboratoire Cerballiance, n’a pas vocation à être reconduit.