Les dossiers des élèves de CAP coiffure et esthétique seront réexaminés la semaine prochaine

Sans diplôme, les élèves des CAP coiffure et esthétique demandent l’aide du préfet.
Réunis devant la préfecture, des élèves de CAP des filières coiffure et esthétique ont demandé l’aide du préfet de La Réunion, ce jeudi 30 juillet. Leurs diplômes ont été invalidés pour des vices de procédures. Leurs dossiers seront réexaminés la semaine prochaine. 
Une vingtaine d’élèves de CAP des filières coiffure et esthétique s'est rendue à la préfecture de La Réunion, ce jeudi 30 juillet, à Saint-Denis. Désemparés, ils demandent l’aide de l’Etat. Leurs diplômes ont été invalidés pour des vices de procédures. Cet après-midi, ils ont obtenu l'assurance que leurs dossiers seraient réexaminés la semaine prochaine. C'est une lueur d'espoir pour ces étudiants. 
 

Des dossiers réévalués la semaine prochaine

Ils ont été reçus par Francis Fonderflick, secrétaire général de l'Académie, et Victoire Lantreibecq, directrice du cabinet du préfet par intérim. A l'issue de la rencontre, Francis Fonderflick a assuré qu'il demanderait l'autorisation au ministère de l'Education Nationale pour qu'une nouvelle commission soit tenue pour réévaluer la centaine de dossiers.

Ce soir, les étudiants et leur collectif sont satisfaits. William Colter, le porte-parole du collectif Stop Injustice se dit "entendu et compris". S'ils ne sont pas repartis avec la promesse de valider leur CAP, les élèves ont à nouveau de l’espoir.
 

Un examen en septembre ?

Le centre d’examen du rectorat avait rejeté l’ensemble des dossiers du centre de formation. Les stagiaires devaient repasser leur examen en septembre. Une décision irrecevable selon leur responsable de formation. Ces élèves font partie de Runmakeup à Saint-André, Synergie OI à Bras-Panon, et Format Ouest Insertion à Saint-Paul. 

Regardez le reportage de Réunion La 1ère : 

Des projets compromis

Inscrite depuis neuf mois en CAP coiffure esthétique, Magalie pensait obtenir son diplôme. "On aime ce métier, on a payé notre formation, on a bien travaillé, alors nous faire un coup comme ça aujourd’hui c’est vache, s’exclame Magalie. C’est frustrant pour l’avenir".

Pour Timothée, l’avenir était déjà tracé. Il avait des projets après l’obtention de son diplôme. "Je devais ouvre ma propre entreprise de coiffure à domicile, mais maintenant mon projet est retardé et c’est pesant", explique le jeune homme à qui il manquait juste son diplôme pour exercer. Pour lui et ses camarades, l'espoir est à nouveau permis.