Né en 1928, décédé en 1988, Henri Madoré, de son vrai nom, Henri Madouré, surnommé « Ti Doré », chanteur de rue de séga jusqu’en 1981
Avec sa guitare ou son harmonica, ses lunettes noires, Henri Madoré avait pour habitude d’arpenter toutes les rues de Saint-Denis, chanter aux terrasses des cafés pour gainye in ti monnaie pou boire in ti coup de sec ou bien solman pour woir domoune passé. Il se produit aussi dans les fêtes, mariages, bals, entractes de cinéma.
Il continu de nous épater, avec ses morceaux bien connus de nos ainés et jeunes tels que : « zenfant batard » ; « prête à moin ton bergère » ; « le rhum lé bon » ; « la mandoze » ; « cassé, brisé », « Madina » ; Ah Madina qui nous réveillait tôt le matin sur la radio de l’Etat la RTF, voire l’ORTF, devenue Réunion la 1ère aujourd’hui. Notre Brassens Peï, notre poète un peu rebel, marginal, provocateur avec de l’humour. Je vous invite à écouter « la pas besoin croire q’moin lé mort ». Cadeau pour ce dimanche.