Démonstration de force hier à Saint-Denis pour la gauche péi. À l'appel d'Huguette Bello, un grand rassemblement de huit organisations politiques (PLR, Progrès, APR, MCR, UDSA, LFI, Ré974 et la Réunion citoyenne) "pour une gauche progressiste et solidaire" avait lieu dans le chef-lieu ce dimanche 1er décembre.
Sans la Plateforme
Manquait cependant l'autre alliance de la gauche, la Plateforme réunionnaise emmenée par Erick Bareigts, leader locale du Parti socialiste. Pourtant, c'est dans son fief dionysien que se tenait le meeting, qui a regroupé près de 2500 personnes.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
"Ceux qui se sentent bien ensemble"
"Nous travaillons déjà ensemble à la Région, nous avons un projet bâti depuis 2021, cette matrice elle est tracée depuis l'élection régionale" a voulu tempérer Patrick Lebreton, vice-président de la Région . "Ceux qui se sentent bien ensemble continuent de travailler et ouvrent les bras aux autres, moi c'est ce que je vois", ajoute le maire de Saint-Joseph.
Si Emeline K/Bidi, Jean-Hugues Ratenon ou Karine Lebon étaient bien présents, quelques-uns des ténors de la gauche péi manquaient toutefois à l'appel, comme Perceval Gaillard ou Frédéric Maillot.
"Nous sommes l'alternative"
L'union, emmenée par Huguette Bello, se pose en opposition au gouvernement de Michel Barnier mais aussi à l'extrême droite, entrée en force au parlement et dont elle dénonce les idées.
"C'est important de faire cette réunion de rassemblement des forces de gauche" a souligné la députée PLR Karine Lebon, "parce que nous voulons montrer que nous sommes l'alternative. Emmanuel Macron nous a refusé le pouvoir alors que nous étions la première force politique aux élections législatives. Nous voulons montrer que nous avons un réel projet pour La Réunion, pour la France, et que l'alternative de gauche reste la seule possible."
La ministre mauricienne de l'environnement invitée
Invitée du PLR, la ministre adjointe de l'environnement du nouveau gouvernement mauricien Joanna Béranger est venue pour renforcer les liens entre les deux îles, alors que Maurice traverse une grave crise avec l'incendie du centre d'enfouissement de Mare-Chicose, commencé le 6 novembre dernier. "Il est important que je vienne prendre connaissance des techniques pratiquées ici afin de faire face aux problématiques qui nous attendent", a expliqué la ministre mauricienne.