Une marche blanche pour rendre hommage à Kenya, tuée par un jet de galet au Port

Une marche blanche pour rendre hommage à Kenya, tuée par un jet de galet au Port
Ce dimanche après-midi, à Saint-Denis, une soixantaine de personnes ont participé à la marche blanche en hommage à Kenya, la mère de famille qui a perdu la vie après que des mineurs aient jeté un parpaing depuis le pont de l'échangeur du Sacré-Coeur, au Port, le 30 septembre dernier.

Tous vêtus de blanc, ils sont une soixantaine à avoir défilé ce dimanche après-midi dans les rues de Saint-Denis en hommage à la jeune Kenya.

La mère de famille de 25 ans est décédée après que des mineurs aient jeté un parpaing depuis le pont de l'échangeur du Sacré-Coeur, au Port, dans la soirée du 30 septembre dernier. L'énorme galet a atterri sur le pare-brise d'un véhicule dont la victime était la passagère.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

Une soixantaine de personnes à la marche blanche pour rendre hommage à Kenya, tuée par un jet de galet au Port

"Afin que la violence gratuite cesse"

"Je suis très fier que toutes ces personnes soient venues pour Kenya aujourd'hui", a réagit Damiano Parisi, son compagnon placé en tête de la marche blanche, avec leur enfant de trois ans dans les bras.

La marche a débuté au niveau du boulevard de Saint-François et elle s'est terminée par un lâcher de ballons blancs au niveau du boulevard de la Providence. Un dernier hommage rendu à la victime pour "que la violence gratuite cesse".

Une marche blanche pour rendre hommage à Kenya, tuée par un jet de galet au Port

Des proches dans l'incompréhension

"Ce qui est arrivé aurait pu arriver à n'importe qui d'entre nous et j'espère que cela ne se reproduira pas", a confié l'un des amis du couple lors de la marche blanche.

Parmi les autres personnes présentes, plusieurs membres de la communauté malgache. Kenya était en effet originaire de Nosy Bé, où son corps a été rapatrié après son décès.

L'une des amies de la victime a fait part une nouvelle fois de son "indignation" et de son "incompréhension" face à ce geste qui a coûté la vie à la jeune Kenya. "Si on ne s'occupe pas de ces jeunes errants, on court vraiment au désastre", a-t-elle confié.

Tous attendent désormais une décision de justice.

Deux mineurs mis en examen et écroués

Durant la nuit du drame, le groupe d'adolescents mis en cause avait commis plusieurs dégradations a priori pour "s'amuser". Deux d'entre eux ont été placés en détention provisoire et mis en examen pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner".

Deux autres ont été laissés libres, sous contrôle judiciaire, après avoir été mis en examen pour "dégradations" et "abstention volontaire d'empêcher un crime ou un délit contre l'intégrité d'une personne".