Retrouver une pratique du surf et des activités nautiques sécurisées à La Réunion, c’est l’objectif fixé par le préfet. Une expérimentation devrait débuter prochainement. En partenariat entre réserve marine et centre sécurité requin vient d’être renforcé pour cela.
•
Si l’hiver austral a pris fin, les requins restent tout de même présents aux abords de La Réunion. La période où les femelles s’approchent de la côte pour mettre bas débute en effet. Le danger est bien présent. Un requin bouledogue a été prélevé ce mardi à Saint-Pierre.
Depuis 2013, la pratique des activités nautiques est interdite, en dehors des zones définies. Le " risque requin " empêche en effet une pratique libre. La gestion du risque requin est un sujet clivant à La Réunion. Après plusieurs années de polémiques, le préfet du département affirme sa volonté de trouver un compromis pour une reprise de la pratique des activités nautiques.
Cela se traduira prochainement par le lancement de l’expérimentation d’un dispositif sécurisé sur Saint-Leu. Le partenariat entre la Réserve naturelle marine et le Centre Sécurité Requin a pour cela été renforcé. Il prévoit notamment de mutualiser les données et les agents des deux structures.
Pour le sous-préfet de Saint-Paul, Olivier Tainturier, il faut éviter d’opposer les usages de la mer et la préservation de la biodiversité. La convention signée ce jeudi matin vient ainsi formaliser un partenariat qui existe déjà entre la Réserve naturelle marine et le Centre Sécurité Requin dans l’analyse des données. Il sera désormais approfondi.
Les précisions d'Olivier Tainturier, sous-préfet de Saint-Paul. Il intervenait dans le journal de Réunion la 1ère :
Des BRUVs, caméras appâtées, seront également déposés dans les fonds de la réserve marine, dans la zone d’expérimentation. Elles permettront d’évaluer le nombre et la fréquentation des requins, sans habituation, et d’alimenter un programme de recherche et d’analyses de la biodiversité.
Les surfeurs équipés d’EPI, licenciés ou non précise Olivier Tainturier, pourront ainsi se mettre à l’eau dans la zone dédiée. Selon Christophe Mulquin, chargé de mission au Centre Sécurité Requin, parmi les EPI recommandés figurent : le Shark Shield, grand modèle et petit modèle ou encore le RPELA-V2 et le No Shark.
Ces équipements ont fait l’objet d’expérimentations en Nouvelle-Calédonie notamment. Selon les chercheurs universitaires australiens qui les ont menées, le Shark Shield semble être le plus efficace, il réduirait en effet de moitié les attaques. Il présenterait cependant un risque d’habituation, puisque les plus gros requins passeraient outre au bout de quelques jours.
Aujourd’hui, 80% des surfeurs qui ont maintenus une pratique malgré les restrictions sont déjà équipés de ce type d’équipements de protection individuels.
Grâce aux EPI qui équiperont les surfeurs durant cette expérimentation, des données seront collectées et analysées pour modéliser un dispositif qui sera ensuite extrapolé sur d’autres spots pour permettre à terme une pratique sécurisée.
Un système de flammes, avec risque faible, modéré ou élevé, serait ensuite mis en place pour permettre aux surfeurs de s’orienter vers un spot plutôt qu’un autre compte-tenu des conditions.
Le reportage de Réunion la 1ère :
Le programme de prélèvements, lui, ne prendra pas fin pour autant. Depuis 2018, 43 requins bouledogues ont été prélevés, diminuant ainsi leur présence dans les eaux réunionnaises. En 2020, aucune attaque mortelle n’est à déplorer, contrairement à 2019 qui en a connu deux.
Les autorités encouragent les usagers de la mer à poursuivre les signalements via l'application Dorsal en cas d'observation de requins.
Depuis 2013, la pratique des activités nautiques est interdite, en dehors des zones définies. Le " risque requin " empêche en effet une pratique libre. La gestion du risque requin est un sujet clivant à La Réunion. Après plusieurs années de polémiques, le préfet du département affirme sa volonté de trouver un compromis pour une reprise de la pratique des activités nautiques.
Mettre fin à l’interdiction de la pratique du surf
Ce jeudi 5 novembre, le préfet de La Réunion s’est rendu au Centre Sécurité Requin pour mettre en place ce qu’il souhaite être une " réelle stratégie du risque requin, adaptée au territoire ". L’objectif : aller vers un encadrement des activités nautiques et non plus une interdiction.Cela se traduira prochainement par le lancement de l’expérimentation d’un dispositif sécurisé sur Saint-Leu. Le partenariat entre la Réserve naturelle marine et le Centre Sécurité Requin a pour cela été renforcé. Il prévoit notamment de mutualiser les données et les agents des deux structures.
Pour le sous-préfet de Saint-Paul, Olivier Tainturier, il faut éviter d’opposer les usages de la mer et la préservation de la biodiversité. La convention signée ce jeudi matin vient ainsi formaliser un partenariat qui existe déjà entre la Réserve naturelle marine et le Centre Sécurité Requin dans l’analyse des données. Il sera désormais approfondi.
Les précisions d'Olivier Tainturier, sous-préfet de Saint-Paul. Il intervenait dans le journal de Réunion la 1ère :
Itw Olivier Tainturier
•
Des BRUVs, caméras appâtées, seront également déposés dans les fonds de la réserve marine, dans la zone d’expérimentation. Elles permettront d’évaluer le nombre et la fréquentation des requins, sans habituation, et d’alimenter un programme de recherche et d’analyses de la biodiversité.
Expérimentation pour une reprise du surf à Saint-Leu
D’ici la fin de l’année, débutera donc l’expérimentation sur la gauche de Saint-Leu mais également du côté des spots de la tortue, du cimetière et de la Pointe au Sel. Elle permettra d’expérimenter en conditions réelles à La Réunion les équipements de protection individuels. Des dispositifs, comme la pêche au large, un scooter et un bateau, viendront sécuriser cette pratique.Les surfeurs équipés d’EPI, licenciés ou non précise Olivier Tainturier, pourront ainsi se mettre à l’eau dans la zone dédiée. Selon Christophe Mulquin, chargé de mission au Centre Sécurité Requin, parmi les EPI recommandés figurent : le Shark Shield, grand modèle et petit modèle ou encore le RPELA-V2 et le No Shark.
Ces équipements ont fait l’objet d’expérimentations en Nouvelle-Calédonie notamment. Selon les chercheurs universitaires australiens qui les ont menées, le Shark Shield semble être le plus efficace, il réduirait en effet de moitié les attaques. Il présenterait cependant un risque d’habituation, puisque les plus gros requins passeraient outre au bout de quelques jours.
Aujourd’hui, 80% des surfeurs qui ont maintenus une pratique malgré les restrictions sont déjà équipés de ce type d’équipements de protection individuels.
Vers une pratique encadrée des activités nautiques
Grâce aux EPI qui équiperont les surfeurs durant cette expérimentation, des données seront collectées et analysées pour modéliser un dispositif qui sera ensuite extrapolé sur d’autres spots pour permettre à terme une pratique sécurisée.Un système de flammes, avec risque faible, modéré ou élevé, serait ensuite mis en place pour permettre aux surfeurs de s’orienter vers un spot plutôt qu’un autre compte-tenu des conditions.
Le reportage de Réunion la 1ère :
Requin : vers une reprise du surf encadrée à Saint-Leu
•
Le programme de prélèvements, lui, ne prendra pas fin pour autant. Depuis 2018, 43 requins bouledogues ont été prélevés, diminuant ainsi leur présence dans les eaux réunionnaises. En 2020, aucune attaque mortelle n’est à déplorer, contrairement à 2019 qui en a connu deux.
Les autorités encouragent les usagers de la mer à poursuivre les signalements via l'application Dorsal en cas d'observation de requins.