Saint-Leu : le Musée du Sel rouvre ses portes

Le musée du site des Salines de la Pointe-au-sel à Saint-Leu fait peau neuve. Après un peu plus d’un an de travaux, il rouvre au public afin de lui faire connaître l’Histoire du sel réunionnais, mais aussi de celui de l’Océan Indien.

Fermé depuis septembre 2020, le Musée du Sel aux Salines à Saint-Leu rouvre ses portes. Des travaux de rénovation y ont été menés et le tout nouveau musée a été présenté hier, vendredi 12 novembre.

Pour l’occasion, l’histoire des sauniers, travailleurs récoltants du sel de La Réunion, mais aussi de Madagascar, de Mayotte et de Maurice, est mise à l’honneur. A La Réunion, la technique de fabrication utilisée est originaire des sauniers de métropole, Guérande et Île de Ré.

Un musée pour raconter l’Histoire du sel

Propriété du Conservatoire du littoral, géré par le Département de La Réunion, via le Muséum d’Histoire Naturelle, le musée du sel présente l’histoire du site et le processus de fabrication du sel, depuis 2007.

Des vidéos racontent la façon dont les sauniers produisent du sel selon les territoires de l’Océan Indien, des objets collectés ici et là donnent des indications complémentaires. Des quizz permettent aussi d’en apprendre plus sur l’utilisation du sel.

La conception de ce musée est le résultat d’un long travail de recherche et de collecte, pendant plus de 10 ans.

Histoire du sel et de La Réunion

Situées à la Pointe au sel, les salines sont le seul site où l’on fabrique du sel à La Réunion. Le Musée du sel est installé dans l’ancien magasin de stockage où le sel séchait une fois extrait des bassins d’évaporation de l’eau de mer.

En 1944, les salines produisaient 250 tonnes de sel par an. Mais après la guerre, la reprise des importations en provenance de Madagascar et de Maurice met peu à peu fin au sel réunionnais, devenu trop cher. Abandonnée dans les années 70, la saline de Saint-Leu a été remise en service en 1996.