Saint-Leu : le radar de "la Veuve" incendié à son tour

La série noire continue. Dans la nuit du mercredi 23 décembre, le radar tourelle situé sur l'ancienne route nationale, au lieu-dit La Veuve, à Saint-Leu qui a été incendié. La nuit précédente, c'est celui de l'Îlet à Saint-André qui a été pris pour cible pour la deuxième fois.

Mis en service le 16 décembre dernier, les radars tourelles de l'île continuent d'être pris pour cible. Le dernier à avoir été vandalisé est celui situé situé sur l'ancienne RN1, à Saint-Leu, au lieu-dit La Veuve. Dans la soirée du mercredi 23 décembre, il a été incendié à son tour. Les images de l'appareil en feu circulent d'ailleurs sur les réseaux sociaux.

 

Six radars tourelles vandalisés

 

La nuit précédente, c'est le radar tourelle de l'Îlet à Saint-André, qui a lui aussi brûlé. Et pour la deuxième fois puisqu'il avait déjà été incendié la semaine dernière. L'appareil venait tout juste d'être remplacé. La série noire continue donc.

Le nouveau radar installé sur la quatre-voies du Tampon avait été le premier à être dégradé. Il avait été aspergé de peinture blanche. C'est ensuite celui de l'Îlet, puis celui du lieu dit Petit Trou, sur la route de Salazie, qui avaient tour à tour brûlé. Puis également le radar de la Cocoteraie, là encore à Saint-André. Avant celui de Pierrefonds. Le radar tourelle de Saint-Leu est donc le sixième appareil à être la cible de vandales.

Plus de 30 000 euros par appareil

 

La facture commence donc à devenir salée pour les autorités puisque l'on sait que le coût d'une machine tourne autour des 30 000 euros. Rien qu'en prenant en compte la valeur des appareils détruits, celle-ci monte à près de 200 000 euros.

Jusqu'à présent, aucune personne n'a pu être identifiée par les forces de l'ordre pour l'une de ces dégradations. Mais les auteurs de tels actes risquent très gros : sept ans d'emprisonnement et jusqu'à 100 000 euros. Nul doute que si l'un d'eux était confondu, il ferait l'objet d'une peine exemplaire, notamment pour décourager d'autres passages à l'acte.