" Il n'y a pas de mise sous tutelle ! Déjà ! Nous avons gardé la maîtrise de notre budget ! Le Préfet va nous envoyer son règlement du budget et nous sommes maintenant dans l'attente de son courrier." (.....) "Le préfet nous donnera les grandes orientations budgétaires et ce sera à nous de gérer le budget comme nous le voulons !"
Règlement d'office comme en 2010
Il reste qu'en fonction des délibérations et des coûts, Amaury de Saint-Quentin,le préfet de la Réunion, se réserve le droit de refuser certaines décisions du Conseil Municipal. Les votes ne seront validés qu'après la signature du préfet.
Ce mardi soir le préfet Amaury de Saint-Quentin a livré quelques précisions sur sa rencontre avec le maire de Saint-Louis.
Dans un communiqué, il confirme qu'il a fait part à Patrick Malet de sa décision de fixer par arrêté le budget primitif 2018 de cette collectivité en y intégrant les mesures correctives préconisées par la chambre régionale des comptes. En clair, c'est la préfecture qui redéfinira les contours du budget de Saint-Louis. L'arrêté devrait être publié dans quelques jours.
Il reste que le Conseil Municipal se retrouve tout de même sous l'autorité du préfet.
Destinataire, il y a une quinzaine de jour, d’un avis de la Chambre Régionale des Comptes (CRC) portant sur le contrôle du budget 2018, le maire de Saint-Louis Patrick Malet reçu en tout début d'après-midi en Préfecture se dit satisfait.
Par un communiqué, Patrick Malet avait, il y a quinze jours, fustigé la CRC :
Pour signifier leur mécontentement, les élus de Saint-Louis avaient même bloqué l'accès à l'hôtel de ville. Des cadenas avaient été posés. Un geste qui n'avait pas plu à l'opposition. Selon les élus de la majorité cette mise sous tutelle qui ne dit pas son nom pourrait avoir des conséquences sur la rentrée scolaire prévue dans moins d'un mois.La CRC reste dans sa posture d’acharnement et propose la suppression des principales dépenses liées à la cohésion sociale. Ces dispositions et les remarques de la CRC remettent en cause la baisse des impôts, le plan de titularisation, les subventions aux associations, les dépenses liées à l’éducation et la remise en état de nos routes et de nos écoles.