Plusieurs gendarmes ont débarqué ce matin à la subdivision routière Ouest du Conseil régional à Saint-Paul. Ces derniers se sont intéressés aux documents relatifs à l’attribution de marchés publics. L’enquête porte sur des soupçons de corruption de fonctionnaires.
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Les gendarmes de la section de recherches se sont rendus ce matin dans une annexe du Conseil régional, à Saint-Paul, pour réaliser une perquisition dans le cadre d’une enquête en cours, à la demande du procureur de Saint-Denis Eric Tufféry.
Dans ces locaux de la subdivision routière Ouest de la Région, les enquêteurs ont récupéré un certain nombre de documents relatifs à l’attribution de marchés publics. Dans le viseur des enquêteurs, des fonctionnaires territoriaux qui sont soupçonnés de corruption.
Il pourrait avoir transmis des informations clés à une ou plusieurs entreprises afin que celles-ci ajustent parfaitement leurs propositions par rapport aux appels d’offre lancés par la collectivité pour ses chantiers routiers.
Quels sont les routes et les ouvrages d’art visés par cette enquête préliminaire ? Impossible d’en savoir plus pour l’instant. Les enquêteurs ont saisi aussi bien des documents administratifs que des fichiers informatiques. Ces pièces saisies seront exploitées dans le cadre de l’enquête en cours.
Une enquête qui pourrait aboutir à des auditions, voire à des gardes à vue. À ce stade des investigations, aucun élu ne semble être mis en cause dans cette affaire. Les faits présumés de corruption ne concerneraient donc exclusivement que des fonctionnaires territoriaux.
Si les soupçons de corruption sont confirmés, leurs auteurs s’exposent à une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison.
Dans ces locaux de la subdivision routière Ouest de la Région, les enquêteurs ont récupéré un certain nombre de documents relatifs à l’attribution de marchés publics. Dans le viseur des enquêteurs, des fonctionnaires territoriaux qui sont soupçonnés de corruption.
Il pourrait avoir transmis des informations clés à une ou plusieurs entreprises afin que celles-ci ajustent parfaitement leurs propositions par rapport aux appels d’offre lancés par la collectivité pour ses chantiers routiers.
Pas d'élu mis en cause a priori
Quels sont les routes et les ouvrages d’art visés par cette enquête préliminaire ? Impossible d’en savoir plus pour l’instant. Les enquêteurs ont saisi aussi bien des documents administratifs que des fichiers informatiques. Ces pièces saisies seront exploitées dans le cadre de l’enquête en cours.
Une enquête qui pourrait aboutir à des auditions, voire à des gardes à vue. À ce stade des investigations, aucun élu ne semble être mis en cause dans cette affaire. Les faits présumés de corruption ne concerneraient donc exclusivement que des fonctionnaires territoriaux.
Si les soupçons de corruption sont confirmés, leurs auteurs s’exposent à une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison.