Les mesures prises par les autorités pour empêcher la diffusion du virus de la grippe aviaire dans les élevages réunionnais sont maintenues. Un second arrêté préfectoral a été publié le 12 octobre et celui-ci confirme le maintien d'une zone de protection de 3 km et d'une zone de surveillance de 10 km autour des quatre basses-cours où de premiers cas ont été confirmés le 4 octobre dernier.
Pour rappel, une centaine de volailles ont dû être abattues après la confirmation de ces cas déclarés suspects dès le 30 septembre. Et depuis, plus aucun nouveau cas n'a été détecté dans l'île. Mais la préfecture de La Réunion appelle les éleveurs à rester vigilants.
Ne pas pénaliser la filière
Ainsi, les mouvements de volailles restent interdits au sein du périmètre délimité autour des quatre basses-cours concernées. Mais afin de ne pas mettre un frein à l'activité de production de volaille durant les prochaines semaines, le nouvel arrêté préfectoral prévoit des dérogations à cette interdiction qui ne seront accordées par la DAAF que "de façon individuelle" en suivant des conditions sanitaires strictes après une demande par mail.
Dans le périmètre indiqué, les professionnels et particuliers détenteurs de volailles sont toujours tenus à des obligations déclaratives et à des visites vétérinaires à la demande de la DAAF pour contrôler l’état sanitaire des animaux.
Ils doivent aussi déclarer obligatoirement toute apparition, sur les volailles, de signes cliniques évocateurs de la grippe aviaire ou toute augmentation de la mortalité ainsi que toute baisse importante dans les données de production.
Les combats de coqs interdits près des élevages concernés
Par ailleurs, les rassemblements d’oiseaux et notamment les volailles vivantes dans les foires ou les marchés, tout comme les combats de coqs, restent interdits dans le périmètre. La préfecture de La Réunion souligne que les "batailles coqs" sont "générateurs d'un fort risque de diffusion du virus" et qu'ils sont également fortement déconseillés sur l'ensemble de l'île.
L'introduction d'oiseaux ou d'œufs fécondés dans les bagages privés est également prohibé et "fera l'objet de contrôles douaniers renforcés".
Le Préfet appelle les Réunionnais à "la plus grande vigilance au sein de la zone réglementée, et au respect strict des prescriptions face à ce risque pouvant avoir des conséquences économiques et sanitaires animales très importantes".