Figure de la politique réunionnaise, ancien maire de Saint-Paul, Joseph Sinimalé annonce, sur Réunion La1ère, qu’il démissionne de ses derniers mandats et qu’il ne se présentera plus jamais à une élection. Il veut ainsi dénoncer la division de la droite Saint-Pauloise.
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C’est une page qui se tourne dans la vie politique réunionnaise. Joseph Sinimalé démissionne de ses derniers mandats politiques et annonce qu’il ne se présentera plus jamais à une élection à La Réunion. C’est la méthode qu’a choisi l’ancien maire de Saint-Paul pour dénoncer la division de la droite Saint-Pauloise.
"Avec cette décision importante", dont il a "pris la mesure", l’ancien maire de Saint-Paul veut envoyer "un signe aux grands leaders politiques de La Réunion". Il estime qu’il faut "renouveler la classe politique locale".
Pourtant, Joseph Sinimalé avait fait un retour remarqué sur le devant de la scène politique réunionnaise en reprenant la mairie de Saint-Paul en 2014. Il revenait alors de loin puisqu’il avait dû quitter ce même mandat 15 ans plus tôt, suite à une condamnation pour détournement de fonds et favoritisme.
Battu dans les urnes, trahi par ses alliés et par une partie de sa famille, Joseph Sinimalé rend les armes à quelques semaines d’un nouveau procès pour détournements de fonds publics.
Il aurait souhaité qu’Andrey Fontaine soit l’unique candidate de la droite pour l’élection législative partielle. Ironie de l’histoire, sa démission devrait faire entrer l’un de ses concurrent, Jean-François Nativel, dans l’opposition au TCO.
Deux démissions
Agé de 77 ans, l’ancien leader de la droite Saint-Pauloise, Joseph Sinimalé va quitter ses mandats de conseiller municipal d’opposition et de conseiller communautaire d’opposition à l’intercommunalité de l’Ouest (TCO).J’ai décidé de me retirer totalement de la vie politique à Saint-Paul et à La Réunion. Je ne serais plus candidat à aucune élection.
"Avec cette décision importante", dont il a "pris la mesure", l’ancien maire de Saint-Paul veut envoyer "un signe aux grands leaders politiques de La Réunion". Il estime qu’il faut "renouveler la classe politique locale".
Pourtant, Joseph Sinimalé avait fait un retour remarqué sur le devant de la scène politique réunionnaise en reprenant la mairie de Saint-Paul en 2014. Il revenait alors de loin puisqu’il avait dû quitter ce même mandat 15 ans plus tôt, suite à une condamnation pour détournement de fonds et favoritisme.
L’échec des municipales
Lors des dernières élections municipales, les électeurs lui ont retiré son fauteuil de maire, lui préférant sa rivale de gauche, Huguette Bello. Son mauvais score l’avait contraint à laisser Alain Benard prendre la tête d’une liste d’union de la droite au second tour. Une union qui s’est révélée insuffisante pour conserver la mairie. Une union qui était aussi de façade, car elle n’a pas survécue à cet échec.La concurrence à la législative partielle
Aujourd’hui, trois membres de cette alliance sont concurrents pour l’élection législative partielle des 20 et 27 septembre prochain. Cette division est insupportable pour Joseph Sinimalé qui préfère démissionner de tous ses mandats. "Je ne peux pas travailler dans ce marécage boueux politique à Saint-Paul", ajoute-t-il avec amertume.Battu dans les urnes, trahi par ses alliés et par une partie de sa famille, Joseph Sinimalé rend les armes à quelques semaines d’un nouveau procès pour détournements de fonds publics.
Il aurait souhaité qu’Andrey Fontaine soit l’unique candidate de la droite pour l’élection législative partielle. Ironie de l’histoire, sa démission devrait faire entrer l’un de ses concurrent, Jean-François Nativel, dans l’opposition au TCO.