Tresta Star : les opérations de dépollution ont pris du retard à cause de la météo

Les opérations de dépollution du Tresta Star se poursuivent
Les opérations de dépollution du Tresta Star devaient s'achever le week-end dernier mais les conditions météo ont fortement ralenti l'avancée des travaux. Les opérations devraient reprendre ce mercredi 16 mars.

Depuis le dimanche 13 mars, les conditions météorologiques ont fortement ralenti la progression des travaux de dépollution du Tresta Star, le tanker mauricien qui s'est échoué au Tremblet le 3 février dernier.

Conséquence directe : les opérations d’extraction de tous les hydrocarbures qui devaient s'achever en fin de semaine dernière n'ont pas pu reprendre. À ce jour, 225 m³ de liquides hydrocarburés et 11 tonnes de déchets industriels "banals" ont été extraits de l’épave.

Il reste encore quatre cuves à vider complètement

Deux navires spécialisés arrivent de Grèce

À la faveur d’une houle moins forte, à partir de ce mercredi 16 mars, les travaux de finition, réalisés au jet à haute pression, de la cale 2 devraient être entrepris, annonce la préfecture de La Réunion. La cale 1 est quant à elle terminée depuis vendredi.

Pour faciliter la dépollution des cales restantes, la société Five Ocean Salvage (FOS) qui a repris le contrôle des opérations, a mandaté deux écrémeurs adaptés aux dimensions du navire. Ces navires en provenance de Grèce ont la particularité de pouvoir récupérer les hydrocarbures flottants sur l'eau.

Poursuite des travaux de démolition

La démolition des parois intérieures du navire se poursuit quant à elle à un bon rythme. Restent à traiter des parties du navire peu accessibles que sont le pont supérieur du compartiment machine et les aménagements intérieurs du château exposés à l’entrée de la mer.

L’expérience acquise depuis l’observation des premiers rejets d’hydrocarbure provenant du Tresta Star souligne les difficultés de l’intervention en mer compte tenu du contexte spécifique de l’opération.

Les opérations de dépollution du Tresta Star mobilisent à la fois des moyens aériens, terrestres et maritimes.

Un rapport quotidien transmis à la préfecture

La stagnation des nappes à proximité du littoral, le régime établi d’une mer agitée et la volatilité des produits déversés interdisent jusqu’à présent de mener des actions de lutte efficaces.

Bien que les travaux soient désormais sous la responsabilité de l’assureur de l'armateur du navire, l’État assure un suivi de proximité du chantier par un rapport quotidien de la société FOS, assorti de visites de site, précise encore la préfecture.