Va-t-on vers une nouvelle affaire de paillotes ? A St-Pierre, une association dénonce une forme de privatisation de la plage avec l'installation d'un restaurant devant un hôtel. Mais le patron, établi là depuis plusieurs années, affirme avoir une autorisation d'occupation temporaire.
La polémique réapparaît sur la plage de Saint-Pierre. La cause ? L’installation de quelques tables, chaises, parasols et transats sur une portion de sable devant l’hôtel Alizé Plage. Samedi dernier, l’établissement avait exploité un peu plus que d’habitude le morceau de plage situé devant l’hôtel. L’Association citoyenne de St-pierre dénonce une privatisation de l’espace public. Mais l’hôtelier se défend et l’assure, tout est dans les règles. Des documents le prouvent. « On a une AOT depuis 1995 qui nous a été renouvelée à plusieurs reprises et qu’on a eu pour 12 ans, c’est-à-dire jusqu’à 2020 », explique Jean-Michel Piron, le gérant de l’Alizé Plage.
Bien décidé à continuer de se battre pour que le domaine public reste public, l’Association citoyenne de St-Pierre « demande la suspension de la convention qui lie la mairie de St-pierre à ce commerçant ». Son président, Gaëtan Hoareau, réclame également son non-renouvellement.
Le reportage de Jacques Payet et Laurent Josse.
Bien décidé à continuer de se battre pour que le domaine public reste public, l’Association citoyenne de St-Pierre « demande la suspension de la convention qui lie la mairie de St-pierre à ce commerçant ». Son président, Gaëtan Hoareau, réclame également son non-renouvellement.
Le reportage de Jacques Payet et Laurent Josse.
Reportage
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