Sakifo 2019 : Peter Doherty, Morcheeba, hommage à Kaya… programme chargé pour ce samedi soir

Ouverture des portes à 16h ce samedi 8 juin. Les festivaliers auront le choix pour cette seconde soirée du Sakifo, entre musique world, électro, rock ou encore reggae, les quelques 10 000 personnes  attendues devraient normalement s’y retrouver. Le détail de la programmation, c’est ici.
Après une belle première soirée, qui a notamment fait la part belle au maloya et aux musiques créoles, le Sakifo se prépare déjà à accueillir artistes et festivaliers. Côté artistes, il y aura du choix.
 

Le Ti Bird donne le ton

A 16h, le site de la Ravine Blanche ouvrira ses portes et c’est un habitué des lieux qui accueillera le public, à savoir Vince Ker Faya. Les équipes du Ti Bird seront à l’œuvre. Elles enchaîneront d’ailleurs à 17h avec Sands, chanteur venu de l’ex-Swaziland, star en son pays. Soul raffiné, riche en harmonies vocales, chanté principalement en Swati, sont donc à découvrir !
 
A ne pas rater non plus, un peu plus tard dans la soirée, toujours au Ti Bird, Blinky Bill. Un électro hip hop kenyan qui envoie. Un mélange de house, funk, rap et disco ! C’est à 21h30, au Ti Bird donc.
 

Doherty, Kaya ou Morcheeba, faites votre choix

Le Kenya également à l’honneur ce samedi soir sur la scène Filaos dès 18h avec Maia & The Big Sky. Maia Von Lekow, fille de la légende de la musique kenyane, Sal Davis, jouera une musique délicate et épicée pour sa deuxième participation au festival péi.
 
A 19h, il devrait y avoir foule devant la scène de Salahin. Au programme : Peter Doherty & The Puta Madres. L’enfant terrible du rock anglais, connu pour ses nombreuses frasques, leader des Libertines et des Babyshambles, débarque à La Réunion avec une nouvelle formation.
 
Peter Doherty
Du rock pour les uns, du seggae mauricien pour les autres, voire même les deux ! Une petite heure plus tard, soit à 20h, la scène Filaos va vibrer pour l’hommage à Kaya. Vingt ans après la mort de Joseph Réginald Topize, alias Kaya, retrouvé mort en cellule à Port-Louis, son groupe Tatane perpétue son œuvre.

Le décès de Kaya avait donné lieu à un mouvement de révolte sans précédent à Maurice. Nul doute que l’hommage qui lui sera rendu ce samedi soir sera un des moments forts de la soirée.
 
Après Peter Doherty, c’est Morcheeba qui montra sur scène au Salahin. Le groupe de trip-hop anglais, figure des années 90, passe par La Réunion. Avec  9 albums et plus de 10 millions d’exemplaires vendus, Morcheeba n’a plus rien à prouver. Réputé pour ses live, le groupe devrait offrir un beau moment aux festivaliers. C’est à 21h. 

Pas de répit, 22h30 ça continue

La Poudrière accueillera ensuite un des phénomènes du moment. Ses clips cumulent les 10 millions de vues, un record pour une production réunionnaise. DJ Sebb se produira à 22h30 et proposera des versions retravaillées de ses hits dans un show inédit, nous assure-t-on.Dans le même temps, ne pas hésiter à faire un crochet par la scène Filaos, avec Granmah. Fusion de reaggae, dub, soul et pop, la musique de ces 6 mozambicains promet également de passer un bon moment. A voir à 22h30 également.

A noter, Simon Lagarrigue, monument du maloya traditionnel, fera danser les festivaliers du côté de la salle verte, à 22h30 toujours. Le Saint-Pierrois fera une fois encore résonner ses textes corrosifs et engagés.
 

Fin de soirée animée pour les motivés

La scène électro à l’honneur en fin de soirée. Le français Feder se produira à 23h30 à Salahin, à 1h la Poudrière accueillera Bon Entendeur pour des DJ sets énergiques, gorgés de disco-funk et aux sonorités électroniques très actuelles.
 
Bon Entendeur
Et puis, le retour à La Réunion de Make-Overs. Les Sud-africains, déjà venus dans l’île à deux reprises grâce à l’association La Ravine des Rocks, viennent balancer leur déluge de riffs en mode Garage-punk-noise. 

Et, le Risofé du dimanche matin !

Attention, dimanche, le Sakifo reprend dès 8h, avec le Risofé. Comme à l’habitude, c’est du côté de Terre-Sainte que ça se passe. Cette année, Ti Fock officie.

Star de la musique réunionnaise dans la années 80 et 90, il reviendra donc sur près de 35 ans de chansons, devenues pour beaucoup de grands classiques, à travers un maloya fusion, toujours confronté à d’autres horizons.