C’est une scène de stupéfaction et d’horreur pour les 240 marmailles de l’école élémentaire Raymond Mondon, à Grands-Bois. Hier midi, ils ont perdu l’appétit en découvrant des asticots vivants dans leurs assiettes. “Certains marmailles sont tombés malades”, affirment les parents d’élèves, très indignés.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Des parents d’élèves indignés
La colère des parents d’élèves gronde devant les grilles de l’école Raymond Mondon, à Grands-Bois, ce vendredi matin.
Ils étaient plusieurs à se réunir pour témoigner de la scène d’horreur. Au menu, hier midi, du riz, du grain, du carry, mais aussi des asticots.
“Quand mon fils est rentré de l’école, il m’a dit qu’il y avait des vers dans son assiette. C’est inadmissible que ce genre de choses arrivent dans une cantine scolaire ou dans un établissement qui sert de la nourriture. Ce n’est pas tolérable. Il a vu des asticots bouger dans son assiette !”, s’exclame une mère de famille. “Mon garçon a vu que les vers bougeaient dans son assiette, c’est inadmissible”, lance une autre mère de famille.
Des asticots dans les plats, des marmailles malades
Hier, dans l’après-midi, certains élèves se sont plaints de maux de ventre. Les enfants ont-ils une intoxication alimentaire ?
“Mon fils a mangé en premier, du coup il n’a pas fait attention, il n’a pas vu les vers. Heureusement qu’il n’est pas tombé malade, mais tous ses copains sont tombés malades. La maîtresse a dit que ça a généré beaucoup d’angoisse”, témoigne un parent d’élève.
“Ma fille m’a dit qu’elle avait vomi dans la cantine. Elle a eu mal au ventre. En rentrant à la maison, elle ne se sentait pas bien. Je l’emmène chez le médecin aujourd’hui”, explique une mère de famille. “Après les rats, ce sont les vers. On commence vraiment à en avoir marre. L’établissement ne prend pas son rôle au sérieux. Tout le monde minimise les impacts. Je suis outrée”, déplore une autre maman.
Des analyses sont en cours
À la mairie de Saint-Pierre, les élus prennent le problème à bras-le-corps. Ce matin, ils étaient d’ailleurs à la cuisine centrale de la Ravine Blanche, qui produit quotidiennement 4 500 repas.
“Dès qu’on a eu l’information de la part de la responsable de la cantine, on a réagi immédiatement. On a demandé à ce que des prélèvements soient faits sur des plats qui contenaient des vers”, tient à préciser Sabrina Tinohoué, adjointe à la mairie de Saint-Pierre.
La nourriture a été envoyée dans un laboratoire à la Possession. Nous attendons les résultats des tests qui arriveront en début de semaine prochaine. Nous communiquerons sur ces résultats.
Sabrina Tinohoué, adjointe à la mairie de Saint-Pierre
Si les parents d’élèves sont toujours en colère, la mairie de Saint-Pierre promet “une totale transparence” sur les résultats des analyses en cours.