Saint-Pierre : des cabris volés dans un élevage de Grand-Bois

A Grand-Bois, à Saint-Pierre, treize cabris ont été volés chez un éleveur. Entre désespoir et colère, la famille Sinien lance un appel à témoins. Elle a déposé plainte suite à ce vol d’animaux qui a eu lieu dans la nuit de mercredi 26 juin. C'est la deuxième fois en neuf ans.

Le vol a eu lieu en pleine nuit dans un élevage de Grand-Bois, à Saint-Pierre. Au total, treize cabris ont été volés au sein de l’élevage de la famille Sinien, dans la nuit de mercredi 26 juin.

 Tristesse et colère

"C’est un mélange de tristesse, de colère et d’incompréhension", commente Neïma Sinien sur Réunion La 1ère. Elle et sa famille lancent un appel à témoins, ce vendredi 28 juin. Toute personne qui aurait des éléments sur cette affaire peut appeler les forces de l'ordre. Une plainte a été déposée au commissariat par son mari, Tomy, éleveur, qui estime le préjudice à plus de 15 000 euros.

Regardez son témoignage sur Réunion La 1ère :

Vol de cabris à Grand-Bois itw Neïma Sinien ©Reunion 1ère

 Boucs, chèvres et un petit

"C’est la deuxième fois en neuf ans que des voleurs visitent notre parc, explique Neïma Sinien. La première fois c’était en 2015, nous avions perdu 33 boucs et chèvres, y compris des petits". Cette fois, les voleurs ont dérobé cinq boucs, six jeunes boucs, deux chèvres et un petit bébé. Ils ont pris essentiellement les boucs, car ce sont les bêtes qui ont le plus de valeur. "Les boucs sont élevés depuis petits, on les nourrit, on les soigne, on les fait grandir, grossir", commente l'éleveuse.

Un vol de nuit

"En arrivant jeudi matin, mon beau père a vu le portail ouvert et tout était vide, raconte Neïma Sinien. Ils sont venus dans la nuit, ils ont pris notre sabre à canne qui était à terre, et ont coupé les cordes pour libérer les bêtes de nos parcs". 

"Être éleveur de cabris est un investissement personnel et financier, souligne Neïma Sinien. On fait nos projets en fonction de notre élevage et les gens viennent nous prendre tout ce que l’on a". 

Nos projets, nos dépenses, tout est à l’arrêt pour nous, on ne sait pas comment on va faire, on est perdu.

Neïma Sinien

Tout recommencer

Désormais Neïma Sinien et sa famille s’occupent "de ce qu’ils ont bien voulu nous laisser". "On doit tout recommencer et comme il y a neuf ans, on va rester là matin, midi et soir et on va tenter de reconstruire notre cheptel", ajoute-t-elle. "Si quelqu’un a vu quelque chose, n’hésitez pas à appeler car nous sommes désemparés, si La Réunion ne nous aide pas on ne pourra pas retrouver nos cabris".